Ces villes gérées par l’extrême-droite.

Ce que le FN a fait en local, il peut le faire en national.
dimanche 23 juin 2013
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« On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ».
Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ».

Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, Marignane, Toulon et Orange, « villes expérimentales » des méthodes à élargir au pays tout entier.
Constatons le carnage en matière de finances, emploi, social, culture, sécurité, démocratie, droits des travailleurs et respect des lois de la République.

A Vitrolles

Catherine Mégret est élue maire le 9 février 1997 [1]. La dette de la ville augmente. La Chambre Régionale des Comptes de Provence Alpes Côtes d’Azur s’inquiète du budget municipal.


Les Mégret mari et femme même combat. Photo MYOP

Une prime de naissance de 5 000 francs est octroyée aux familles françaises. Catherine Mégret est condamnée pour discrimination à la prime de naissance.

En juin 1997, le Lycée Pierre Mendès-France refuse d’inscrire Sofia Touzaline, lycéenne née en France de parents Algériens. Une conseillère d’orientation du lycée rapporte avoir entendu le proviseur dire, à propos des élèves de l’internat : « Il faut faire le tri ; les gris d’un côté, les blancs de l’autre ». Le MRAP et SOS-Racisme se portent parties civiles. En 1998, la proviseur est suspendue de ses fonctions par le recteur d’académie d’Aix-Marseille.

La municipalité décrète la fin des repas de substitution sans porc dans les cantines scolaires. Alain Darmuzey, directeur d’école du Liourat et surveillant de cantine est relevé de ses secondes fonctions par Catherine Mégret, car il a refusé de lui serrer la main.

L’association pro-FN « Fraternité française » [2] reçoit de fortes subventions.
La mairie ferme des centres aérés et la mission prospection de « Vitrolles Emploi Formation ». L’association Vitrolles-Kiffa est jetée hors de ses locaux. Des subventions aux syndicats et associations humanitaires sont supprimées. La municipalité tente de s’expliquer : « Les vraies associations (…) reçoivent une aide financière (…). Pour elles, les subventions ont augmenté de 40%... ».
La mairie limoge la directrice du cinéma Les Lumières pour avoir proposé des courts-métrages portant sur la prévention du sida. En contrepartie, l’équipe de Bruno Mégret « s’est efforcée d’obtenir la construction d’un vaste complexe cinématographique de type multiplexe dans la zone commerciale ». Le FN-MNR remplace les cinémas d’art et d’essais par de la malbouffe culturelle produite à la chaîne.

Catherine Mégret tient des discours racistes dans le journal Allemand Berliner Zeitung : « les immigrés [... ], ils font je ne sais combien de gamins, qu’ils mettent dans la rue. Ils font des gamins pour toucher des allocations, ils ne les élèvent même pas. [...] Vous interrogez n’importe qui, à part une personne de mauvaise foi, on va vous répondre qu’effectivement il y a des différences entre les races, il y a des différences entre les gènes. C’est ce que disait M. Le Pen. ».

La mairie licencie des agents sociaux et certains contractuels municipaux (150 agents sur 1 000 en 4 mois). En Août 1997, la Justice annule 31 licenciements car « le motif d’économie avancé pour justifier la délibération du 30 août 1997 ne peut être regardé comme établi ». L’arrivée de la nouvelle équipe signe le départ de cadres municipaux consécutif aux méthodes FN.
En novembre 1997 « Dans la nuit du 4 au 5, vers 3 h 30, un commando d’une dizaine d’hommes vêtus de noir, cagoulés et armés de battes de base-ball attaque le piquet de routiers grévistes du carrefour de l’Anjoly. Le matraquage fait trois blessés et des dégâts matériels... ».
En décembre 1997, 5 conseillers de Vitrolles sont mis en examen pour « complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation » et « complicité de destruction de biens » après l’agression des routiers grévistes.
« Il faut faire de la répression, c’est-à -dire il faut punir, poursuivre, attraper ceux qu’on connaît » affirme Catherine Mégret au Berliner Zeitung.

Les éducateurs de rue et agents de prévention sont remplacés par des policiers. Bruno Mégret se vante d’avoir multiplié par deux les effectifs de la police, d’armer les policiers municipaux, de développer la vidéo-surveillance, le « patrouillage », les brigades d’interventions rapides… L’augmentation du nombre de policiers municipaux n’améliore pas les chiffres de l’insécurité. Ni la sérénité. Les policiers de Mme Mégret sont surnommés les « ninjas » à cause de leur tenue et de leurs gros bras.

Les animateurs du bar musical Le Sous-Marin sont accusés par la mairie de création de fausse monnaie et de trafic de drogue. Ils sont contraints de s’installer à Gardanne. Puis, Catherine Mégret est condamnée pour « effractions et voie de faits » (murage du bar musical) et pour diffamation à l’encontre de l’association culturelle Productions du Sous-Marin.

La mairie redéfinit « l’identité provençale » : la rue Nelson Mandela est rebaptisée Place Provence, un blason modifie du drapeau de la ville qui devient « Vitrolles-en-Provence ».

La municipalité rénove les églises et les lieux de cultes. Bruno Mégret affirme que la municipalité « a entrepris de valoriser nos racines (…). La chapelle de vie au sommet du Rocher a été rénovée ainsi que les cheminements qui y conduisent. Dans le Vieux Village, la réhabilitation intégrale de l’église Saint-Gérard a été lancée ».

Le 15 février 1998, Bruno Mégret annonce sur France 2 qu’il n’y aura pas d’emploi-jeunes à Vitrolles.

L’équipe municipale pratique ouvertement la discrimination sociale. Bruno Mégret affirme sur son blog : « La municipalité a entrepris de donner systématiquement la priorité aux Français dans la limite des possibilités légales. (…). Les emplois au sein de la mairie sont accordés en priorité aux Vitrollais français. Les certificats d’hébergement et les mariages blancs supprimés. Quant aux aides sociales, elles s’efforcent, dans la limite des lois actuelles, de privilégier systématiquement nos compatriotes. Bien que la ville possède peu de logements HLM depuis que l’ancien maire PS a bradé le parc immobilier de la SAVEM, l’équipe Mégret a cherché à favoriser systématiquement les Français dans l’octroi des logements ».

L’élection du 24 juin 2002 est annulée par décision du Conseil d’Etat suite à un tract diffamatoire reprochant à un candidat d’avoir « abusé sexuellement d’une personne en position de faiblesse psychologique ».

Un conseiller municipal FN est rayé des listes électorales par le tribunal d’instance de Martigues car il ne réside pas à Vitrolles.

Catherine Mégret est accusée de détournement de fond public  : elle a fait envoyer aux frais de la commune des lettres aux maires de France pour appuyer la candidature de son mari Bruno Megret. Ce non-respect des règles de financement de campagne électorale à un coût : plus de 74 000 €. En 2006, elle est condamnée à cinquante milles euros d’amende, à un an d’inéligibilité et de frais divers ainsi qu’à huit mois de prison avec sursis. Quatre anciens cadres de la municipalité ont également été condamnés à des peines allant de trois à quatre mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 euros

En mars 2009, le communiste Richard Dubré, secrétaire de la section de Vitrolles et membre du secrétariat fédéral du PCF est agressé au poignard.
« Attendant la proclamation des résultats de l’élection législative de la 9e circonscription des Bouches-du-Rhône, il se trouvait sur le parvis de l’hôtel de ville, lorsqu’une quinzaine de gros bras du FN du Var lancent des grenades lacrymogènes avant de se lancer contre le militant communiste qu’ils montraient du doigt. (…). Un des agresseurs s’approche et le poignarde. La lame est passée à deux centimètres du foie. Le militant, hospitalisé, a deux côtes cassées. Un véritable miracle. Le criminel a été reconnu sur les photos prises pendant l’agression. Il devait être interpellé mardi dans la journée ». (L’Humanité, 31 mars 1999).

Bruno Mégret est satisfait de la gestion de la ville et de l’ambiance démocratique qui y règne. Sur son site, on peut lire : « Aucun bouleversement, aucune violence, aucune atteinte aux libertés, aucune mise en cause des droits des Vitrollais ».

A Marignane

Le maire Daniel Simonpieri [3] , augmente les impôts locaux. La Chambre Régionale des Comptes de Provence-Alpes Côte-d’Azur s’inquiète du budget de la ville.

Le Conseil municipal décide, le 24 juin 1996, de réserver les cantines scolaires aux seuls enfants dont les deux parents peuvent prouver qu’ils travaillent. Le 27 novembre, le tribunal administratif ordonne « le sursis à exécution », c’est à dire « la suspension de l’exécution » de cette délibération.
Le complexe de loisir prévu est remplacé par un supermarché.

Le 4 septembre 1996, Jean-Christian Tarelli, premier adjoint au maire demande à la directrice de la bibliothèque municipale d’interrompre les abonnements aux quotidiens Libération et La Marseillaise et à l’hebdomadaire L’Evénement du jeudi, pour les remplacer par trois publications proches de l’extrême-droite : Présent, Rivarol, National-Hebdo.
L’achat de certains ouvrages par la bibliothèque municipale sera refusé « pour des raisons économiques ». En revanche, début 1997, soixante-quinze livres rédigés par des auteurs du Front national ou d’extrême-droite sont commandés sans que les bibliothécaires en aient été avertis. Notons aussi la suspension des abonnements aux « journaux de gauche » dans la bibliothèque pour les remplacer par des « journaux d’extrême-droite ».

Raymond Lecler, ancien directeur de cabinet de la mairie fait un constat des dérives du maire : « remboursements illégaux » ; « 5510 francs pour un repas de Jumelage » et « 4608 francs en frais de séjour pour déplacement au congrès du FN à Strasbourg »… Daniel Simonpieri affirme avoir payé de ses deniers la facture de l’hôtel Hilton et porte plainte pour diffamation.

Daniel Simonpieri supprime « l’avant-veille de Noël, les subsides accordés aux Restos du coeur pour les hivers de 1993 et de 1994, par le précédent maire Laurens Delieul (divers droite) » et « Un local et un camion avec chauffeur prêté pour aller chercher à Aubagne les quelque 1.200 repas que les volontaires de l’association distribuaient à 400 familles en difficulté ». En revanche, selon l’association marignanaise « Alarme citoyens ! », la municipalité a porté la subvention du club de football local de 600.000 à 700.000 francs.

En 2009, le maire justifie son refus de voter des subventions au Mrap, par l’argument suivant : « vote politique ».

Le 9 novembre 2011, Daniel Simonpiéri est condamné pour fausses factures et emplois fictifs à 12 mois de prison avec sursis, 10 000 € d’amendes et 5 ans d’inéligibilité.

A Toulon

Le 22 mars 1996, la municipalité de Toulon vote son premier budget [4] Contrairement aux engagements du maire, Jean-Marie Le Chevallier, de baisser les impôts, une augmentation de plus de 9 % est adoptée.

On constate une absence de politique cohérente et efficace en faveur des jeunes. La mairie se désinvestit des cités et coupe les subventions des associations qui agissent auprès des citoyens issues de l’immigration. La femme de Jean-Marie Le Chevallier est placée à la tête du Centre de loisirs et d’action sociale. Des associations pro-FN sont créées de toutes pièces telles que « Jeunesse toulonnaise » destinées à organiser les colonies de vacances à la place du centre de loisirs et d’action sociale. Mal gérée, la structure est placée en liquidation judiciaire en 1999.

Les subventions aux associations sont revues : celle du Centre communautaire israélite est supprimée, le Secours Populaire n’obtient que 8 000 francs tandis que la Société des amis des chats bénéficie d’une subvention de 40 000 francs. La mairie maintient un budget associatif en direction des associations d’anciens combattants et des associations de pieds-noirs. Marek Halter est interdit de Fête du Livre et le groupe NTM interdit de spectacle.

La dérive de la municipalité contraint les opposants à en appeler à la Justice pour contester les décisions.
En 1997, Jean-Marie Le Chevallier est élu député de la 1re circonscription du Var, mais en 1998 son élection est invalidée pour triple infractions au financement de campagne.

Toujours en 1997, la municipalité est accusée de pot-de-vin et de monnayage d’attribution de postes administratifs : « A Toulon (Var), c’est une histoire de pots-de-vin qui embarrasse la municipalité dirigée par Jean-Marie Le Chevallier. Son propre chef de cabinet, Philippe de Beauregard, par ailleurs conseiller municipal FN de Hyères, a en effet été mis en examen, mardi 6 janvier, pour « recel de preuve ». La justice lui reproche d’avoir, par son absence de réaction, en quelque sorte « couvert » un cas de corruption dans lequel une employée municipale, Dominique Notto, est compromise. Responsable des femmes de ménage à la municipalité, elle est accusée d’avoir monnayé, en juin 1997 - 30 000 francs en petites coupures - l’attribution de deux postes administratifs ». (L’Express, 15 janvier 1998).

En 1999, Jean-Marie Le Chevallier quitte le Front National. Il est condamné en 2003 pour subornation de témoins dans l’affaire du meurtre de son directeur de Cabinet, un ancien légionnaire. Ce dernier avait été tué par son amant et non par des opposants. Le maire avait fait pression sur des employés municipaux pour que la première piste n’apparaisse pas.


La vague FN aux Municipales de 1995 avec autour de JMLP de gauche à droite : Jean-Marie Le Chevalier (Toulon), Jacques Bompard (Orange) et Daniel Simonpieri (Marignane). Photo REUTERS / Charles Plateau.

A Orange

Le 18 octobre 2011, la Chambre Régionale des Comptes de Provence-Alpes Côte-d’Azur pointe des irrégularités dans la gestion municipale à Orange. La mairie augmente « la surtaxe » de l’eau. On constate un isolement de la ville, lié à ses difficultés pour travailler avec les communes limitrophes. La mairie finance seule les grands travaux entrepris. Elle est contrainte de provisionner à hauteur de 11 millions de francs pour payer les amendes et les pénalités.

Dans la ville, il s’est installé un climat de délation, de peur et d’angoisse pour le personnel municipal. Les insultes et les vociférations fusent de la part de maires adjoints.

Les élus d’opposition déplorent l’attitude népotique du maire et l’absence de recherche de consensus. Le neveu de l’épouse de Jacques Bompard est placé à la tête de l’Office du tourisme...

Jacques Bompard [5], aussitôt élu, décide de supprimer la subvention municipale de 1 million de francs permettant l’organisation des Chorégies (le plus ancien festival français : première présentation en 1869). Après plusieurs semaines de polémique, le ministère de la culture se substituera à la ville. En matière de culture, la municipalité fait des choix : elle invite le groupe Fraction Hexagone qui chante « Une balle pour les sionistes, une balle pour le cosmopolitisme et une balle pour la police ».

Côté sécurité, on assiste à une augmentation de la petite délinquance.
Sous prétexte de maintenir la propreté de la voirie, le maire interdit la distribution de tracts anti-FN. L’hygiénisme sert de prétexte à l’absence de démocratie.
J.-Y. Le Gallou, secrétaire national du FN affirme sans vergogne « Dans ce pays assez totalitaire, les villes FN sont un espace de liberté locale, comme lnternet à l’échelle mondiale ».

L’aménagement urbain est à deux vitesses : embellissement du centre ville et absence de rénovation des quartiers populaires. On assiste à une ghettoïsation des quartiers. « En visite dans le quartier, il y a peu, pour « écouter » les doléances des habitants, le maire s’est ainsi contenté de les renvoyer vers leur logeur HLM, Mistral Habitat. « A vous de faire la police », leur a-t-il dit. Jacques Bompard a d’autres priorités : la rénovation, à grands frais, de l’avenue de l’Arc-de-Triomphe, censée assurer sa réélection en 2007. Et que nul ne vienne le contrarier dans ses projets ! ». (L’Express.fr, 25 juillet 2002).

La mairie limite le nombre d’enfants dans les cantines scolaires, mais le cours Aristide-Briand (entrée de la ville) avec son rond-point fleurit et ses jets d’eau fait le bonheur de certains électeurs. La mairie supprime les cars de ramassage vers les Centre Aérés, elle coupe le budget d’associations à caractère social.

En 2010, Jacques Bompart, qui avait connu une garde à vue en 2009, est mis en examen pour prise illégale d’intérêts.

Selon Bruno Mégret : « Jacques Bompard est le seul nationaliste du département à faire du bon boulot. Orange, sa ville, est nickel. Il y opère une gestion exemplaire que je souhaite voir étendue aux autres villes. C’est pour ça que je lui apporte mon soutien... ».

Le Bilan d’une gestion d’extrême droite : tous pourris !

En matière de gestion  : hausse des impôts et endettement des villes,
isolement financier et abandon de projets.

En matière d’emploi  : répression des travailleurs et discriminations à l’embauche, mises au placard et licenciement d’agents municipaux, gestion par le stress.

En matière de politique sociale : abandons des défavorisés et des exclus, destruction du terreau associatif, attribution de subventions à la tête du client, haro sur la cantine, absence de politique en faveur de la jeunesse, logique de répression et abandon des politiques de prévention, ghettoïsation des quartiers.

En matière de culture : promotion des auteurs FN, assèchement du pluralisme culturel et promotion du foklorisme, attribution de subventions à la tête du client.

En matière de justice et de sécurité : dérives légalistes et magouilles politico-judiciaires, fausses factures et prises illégales d’intérêts, agression d’élus, propos racistes et xénophobes, détournements de fonds public, effractions et voie de faits, condamnations par les tribunaux, inéligibilités.

En matière de démocratie  : népotisme et copinage, discrimination, non respect des promesses électorales.

Maxime VIVAS et Eric W. FARIDES.

Transmis par la_peniche


Sources : Critique internationale n°4 - été 1999 ; Didier-hacquart.over-blog.com/30-categorie-1080919.html 17 février 2001 ; Ere marine.fr, le site qui ne donne pas envie de voter Marine Le Pen ; Ina, 18 septembre 1997 ; L’Express, 15 janvier 1998 ; L’Express, 25 juillet 2002 ; L’Humanité, 11 novembre 2000 ; L’Humanité, 27 avril 2002 ; L’Humanité, 6 mars 1999 ; L’humanité, 25 février 1999 ; L’Humanité, 24 mars 1999 ; L’Humanité, 31 mars 1999 ; L’Humanité, 27 octobre 1999 ; La Provence.Com, 10 novembre 2011 ; La Provence.Com, 20 février 2009 ; La Provence.Com, 19 mars 2008 ; Le Monde, 26 février 1997 ; Le Monde, 02 Juillet 2009 ; Le Nouvel Observateur, 18 novembre 199 ; Le Nouvel Observateur, 7 octobre 2002 ; Libération, 30 décembre 1995 ; Libération, 17 octobre 1997 ; Libération, 6 janvier 1998 ; Libération, 9 février 1998 ; Libération, 18 octobre 2006 ; Mrap.fr (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ; SOS Racisme.org ; Voltairenet.org ; Wikipedia.org… A lire également : Roger Martin, Main basse sur Orange : une ville à l’heure lepéniste, Calmann-Lévy, 1998.


[1Avec 52,48 % des voix. Elle est réélue en 2001 avec près de 46 % des suffrages

[2L’association a été « créée en 1988 à l’initiative de Pierre Vial et Jean-Pierre Stirbois, relancée un temps par Bruno Mégret ; elle doit sa survie à l’action de Mireille d’Ornano, vice-présidente du groupe FN de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur », in Virginie Martin, Gilles Ivaldi et Grégory Lespinasse, « Le Front national entre clientélisme et recherche d’un enracinement social », Critique internationale n°4 - été 1999.

[3Daniel Simonpieri (FN) est élu maire de Marignane de 1995 à 2008. Il emporte les élections de 2001 avec 62.5 %. Il appelle à voter Le Pen en 2002. En 2004, il retourne sa veste au profit du camp UDF-PR (groupe UMP des Bouches-du-Rhône).

[4En 1995, Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon à la faveur d’une triangulaire, in Wikipedia.

[51972 Jacques Bompard est un des fondateurs du Front National. En 1995, élu Maire d’Orange. 2001, réélection sous l’étiquette FN avec près de 61 % des suffrages exprimés. Dans les cages d’escalier, sur les marchés, il séduit son électorat en fustigeant les fonctionnaires, les gabegies et le laxisme de l’Etat. En 2005, il adhère au MPF de Philippe de Villiers. En 2008, il est réélu au 1er tour avec près de 61 % des suffrages exprimés. En 2010, il créé le parti la « Ligue du Sud ».



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