Retour à Lobuche
(…) Des perdrix des neiges, grosses boules de plumes beiges striées de noir viennent picorer et caqueter sur le talus enneigé à quelques mètres de moi. Elles m’obligent à ressortir mon appareil photo qui ne me quitte pas du matin au soir. Les lumières sont telles que dès 5h 30, je ne peux m’empêcher de sortir pour essayer de voler le bleu des faces encore dans l’ombre, l’or des pointes ou des arêtes que le soleil vient allumer, l’avancée progressive de la lumière le long (…)
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Un bout de Népal sous les chaussures
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La haute route de l’Everest (VIII)...
4 septembre 2010, par Charles Hoareau -
La haute route de l’Everest (VII)
28 août 2010, par Charles HoareauLobuche
(...)Il y a lodge et lodge, nous allons le découvrir bientôt. Ce matin à Dzonglha, à 4850 mètres d’altitude, le temps est tellement beau que nous prenons le petit déjeuner dehors et nous flânons entourés de montagnes radieuses. Nos sacs attendront et nos porteurs aussi, qui apprécient ce moment de repos matinal au soleil. Nous repartons enfin. Cela fait quatorze jours que nous sommes coupés du monde. Ni télé, ni téléphone… ni informations. Mes compagnons de randonnées cherchent à (…) -
La haute route de l’Everest (VI)
21 août 2010, par Charles HoareauYoun porio
(…) On arrive à Gokyo - qui n’est pas un village, mais un regroupement de quelques lodges - par un chemin à flanc de montagne qui domine les quelques habitations aux toits bleus. Le sentier, en fond de vallée, contourne un immense lac vert. Pendant un moment, nous le surplombons de quelques dizaines de mètres dans le travers d’une pente raide. Cela nous fait évidemment penser à la scène du film Himalaya ou un yack, sur un chemin semblable dont le sol se dérobe se retrouve (…) -
La haute route de l’Everest (V)
14 août 2010, par Charles HoareauLaje
(…) Le matin je me sens un peu mieux, nous montons à Laje, le dernier village avant un des cols qui font la frontière entre le Népal et le Tibet. Le temps est beau, les montagnes magnifiques et nous nous posons quelques instants dans une ferme où les habitants sous nos yeux, avec des outils rudimentaires faits de planchettes de bois, en s’aidant de leurs mains ou de leurs orteils, filent la laine de yack qui sera ensuite vendue en pelote plus bas dans la vallée. Ici, dans ces contrées (…) -
La haute route de l’Everest (IV)
8 août 2010, par Charles HoareauHarmonie à Thame
(...)Nous montons à Thame, village situé à 3900 mètres soit, conformément à la règle d’acclimatation, 400 mètres au-dessus de Namche. On pourrait dire de Thame que c’est la capitale népalaise de la patate, puisqu’il est communément admis que c’est ici que l’on trouve les meilleures pommes de terre du Khumbu. En purée, à la poêle, en frites, bref sous toutes leurs formes on aura goûté des tubercules et effectivement nous confirmons : les patates de Thame sont délicieuses. (…) -
La haute route de l’Everest (III)
31 juillet 2010, par Charles HoareauNamche
Le deuxième jour est celui de la montée vers Namche, appelé par les Népalais, Namche Bazar, pour bien signifier la vocation commerçante de cette petite ville où l’on vient de tout le Khumbu pour se ravitailler. C’est aussi le lieu de passage obligé pour les randonneurs ou les himalayistes qui vont vers les sommets du Khumbu, l’Everest en particulier. Au fait, savez-vous quel est le vrai nom de cette montagne, la plus haute du monde ? Sagarmatha pour les Népalais, Chomolungma pour (…) -
La haute route de l’Everest (II)
24 juillet 2010, par Charles Hoareauoctobre 2007
Il n’y a pas de route pour rejoindre la vallée de l’Everest en partant de Katmandou. Soit on passe par des sentiers et cela prend 7 jours de marche, soit on utilise les vols intérieurs de Yéti Air line qui en 3/4h mouvementés nous mènent à Lukla, village situé à 2800m d’altitude et porte du pays sherpa…
Envol pour Lukla
(…) Autant à notre arrivée l’aéroport international de Katmandu était désert, autant l’aéroport national grouille de monde. A notre descente du bus des (…) -
La haute route de l’Everest (I)
17 juillet 2010, par Charles HoareauCet été, comme depuis des années, même pas la moitié des habitant-e-s de France part en vacances. Parmi celles et ceux qui restent certains ont la chance d’avoir un accès au Net qui peut leur permettre de voyager par la pensée. Par cette rubrique saisonnière que nous alimenterons chaque année tout au long de l’été Rouge Midi espère les y aider.
En 2007, notre soif de montagne nous entrainait au Népal, le pays le plus haut du monde. Notre groupe d’occidentaux venus des quatre coins de (…)