Pour le changement social, faisons sortir la poésie des livres.
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Du réchauffement de la planète au terrorisme qui menace notre pays en passant par les forêts qui se meurent et les pandémies qui risquent de nous contaminer au travers de notre alimentation, nous sommes chaque jour bombardés de prédictions sinistres.
Des statistiques alarmistes qui réveillent en nous la PEUR, cette vieille peur viscérale inscrite au plus profond de la partie archaïque de nos cerveaux depuis notre origine.
Cette peur de la mort qui nous incite à poursuivre des objectifs stériles pour nous rassurer au point que nous en oublions une chose essentielle : VIVRE !
Un vrai changement social passera par une transformation des individus afin qu’ils transcendent cette peur pour reconstruire une éthique fondée sur la communauté et non sur l’individualisme et qu’ils soient à même de modifier en profondeur nos institutions.
Pour cela il est urgent de rénover la culture puisqu’elle est à la racine du progrès, de l’émancipation humaine.
Et puisque la 9e édition du Printemps des Poètes fête jusqu’au 18 mars le centenaire de la naissance de René Char sur le thème « Lettera Amorosa » (Poème d’Amour), commençons par faire sortir la poésie des livres.
Peut-être saura-t-elle nous aider à regarder les choses du monde avec étonnement et nous donner envie de consacrer plus de temps à notre vie, à nos rêves ....
Ode à l’Amour universel
Amour, Amour, Amour,
Tant de larmes en ton nom
Alors que tu nous entoures,
Que tu t’offres à profusion !
Tu es caché dans le rayon de soleil
Qui chaque matin
Caresse notre chemin
Et tout doucement la terre éveille.
D’abondance tous les printemps tu nourris
Pour que chaque fleur
Ranime de ses couleurs
Nos regards par l’hiver endormis.
Si tu perles de pluie
C’est pour nous abreuver de vie.
Tu fais briller de mille diamants
La profondeur du firmament
Et le ciel étoilé devient baldaquin,
De nos rêves précieux écrin.
Tu surfes sur l’écume des océans
Puis te fais bien sage,
Pour ourler de doux flocons blancs
Les flots de nos rivages.
Et depuis bien longtemps,
Tu te balances au gré du vent,
Pour égrener au fond de nos cÅ“urs
Les notes de douceur
D’une autre humanité
Que tu nous aides à inventer.
Amour, Amour, Amour,
Depuis toujours, tu nous entoures !
Patricia DIEGHI
Marseille, le 10 mars 2007
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