On s’en souvient la CFDT avait intenté un procès contre Michel Roger (intermittent, compagnie théâtrale Jolie Môme) et Ludovic Prieur (chômeur, animateur du webmedia HNS-info).
Le 17 septembre était rendu le verdict et les conclusions de la 13^e chambre de la Cour d’Appel de Paris sont un véritable camouflet pour la centrale et une grande victoire pour les précaires ainsi que pour toutes celles et tous ceux qui pratiquent l’occupation comme moyen de lutte.

En effet alors qu’en première instance le tribunal correctionnel avait donné raison à la CFDT en condamnant les deux militants pour « violation de domicile » (sic !), la Cour d’Appel a infirmé le jugement et débouté la CFDT.

Ce verdict est très important car il établit une jurisprudence favorable aux actions d’occupation dans un cadre militant et rejette avec juste raison l’assimilation de ce moyen de lutte à la violation de domicile.

La direction confédérale de la CFDT perd donc sur toute la ligne : déjà discréditée aux yeux des militant-e-s par son action contre deux des leurs elle est, par ce verdict, désavouée aussi par la justice.
L’avocate Irène Terrel, inlassable défenderesse des libertés peut, avec toutes celles et tous ceux qui luttent et sont soutenu nos deux camarades, se féliciter de ce résultat.