Sous Ceaușescu, les mines de charbon de la vallée du Jiu employaient des milliers de Roumains, venus de tous le pays. Aujourd’hui, la plupart d’entre elles sont fermées, mais restent utilisées, en tout illégalité, par des mineurs sans autre moyen de subsistance.
Une tranchée étroite laboure le versant abrupt. Le sol est anthracite et semble avoir été raclé, des lambeaux de sacs parsèment les alentours. "Je mets le charbon dans une bassine en plastique et je la laisse tout simplement (…)
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Roumanie
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Les mineurs oubliés de la “Vallée des larmes”
17 janvier 2012 -
« Tapons sur les pauvres… il n’y a pas assez de riches en Roumanie ! »
23 novembre 2010Et dire que les roumains croyaient à un avenir radieux quand le mur de Berlin est tombé ! Quand le capitalisme montre son visage on en arriverait presque à nous faire passer DSK pour un dangereux gauchiste. Curieusement ici le FMI n’a pas pris de mesure de rétorsion pour manque de suivi de ses conseils vertueux...Et dire que la presse avait titré le 25 mars 2009 : "La Roumanie sauvée à son tour de la banqueroute par le FMI et l’UE" !!
Les Roumains ont peur de l’avenir. Peur de tomber (…) -
Ce qu’on a fait à Bucarest depuis 20 ans est pire que sous Ceausescu
25 octobre 2010Dorina Banisor était venue spécialement à Angers lors du récent congrès d’OVR (Opération Villages Roumains) pour défendre la cause de sa capitale. Aux côtés des membres de son association « Salvati Bucurestiul », présidée par Dan Nicusor, un jeune mathématicien, cette économiste se bat pour sauver Bucarest.
« Peu de capitales dans l’Europe ont autant de quartiers pittoresques, parsemés de petites maisons et leur jardin » plaide cette Bucarestoise de naissance qui s’afflige de les voir (…) -
L’austérité, une pilule qui passe mal
11 juin 201040 000 Roumains ont manifesté, le 19 mai, dans les rues de Bucarest, lors de la plus grande manifestation populaire depuis la chute de Nicolae Ceausescu, en 1989. Face à cette colère, les médias sont partagés
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"Le 19 mai à Bucarest, sur la place de la Victoire, à coté du désespoir des gens, il y avait un autre sentiment qui flottait dans l’air : le mépris", écrit Gândul. Les manifestants, venus de tout le pays reprochaient au gouvernement, qui compte réduire de 25 % les salaires des (…) -
Le capitalisme sauvage a fait plus de dégâts à Bucarest que le communisme
19 avril 2010La conclusion du rapport commandé par la Présidence roumaine est sans appel : en vingt ans, Bucarest a subi plus d’outrages que sous Ceauşescu. Espaces verts qui disparaissent, vieilles demeures appartenant au patrimoine rasées pour laisser place à des buildings sans âme. Les Nouvelles de Roumanie dressent un portrait alarmant de cette situation qui vaut aussi pour les autres villes du pays, livrées aux promoteurs immobiliers et au capitalisme sauvage.
Dorina Banisor est venue (…) -
Un bout de papier qui ne vaut plus rien
1er février 2010Les universitaires vont ils finir par regretter Ceaucescu ? Si ce n’est lui en tous cas nombre d’acquis du régime socialiste...
Quelque 3 millions de Roumains, sur 21 millions d’habitants, sont partis à l’étranger pour trouver du travail ou étudier. Mais la majorité de ces migrants ne trouvent pas d’emploi à la hauteur de leurs diplômes : ils deviennent le plus souvent femme de ménage, chauffeur de taxi ou caissière. Pourtant, 15 % de la population adulte du pays souhaitent encore (…) -
Un criminel de guerre réhabilité ?,
5 mars 2007Le 1er juin 1946, Ion Antonescu, ancien dictateur fasciste de la Roumanie, fut exécuté avec trois membres de son gouvernement. Cette exécution fut la mise en oeuvre du verdict du procès de dix-neuf membres du gouvernement Antonescu, jugés coupables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes contre la paix. Antonescu et son gouvernement étaient responsables de la mort d’au moins 280 000 juifs, Roumains et Ukrainiens dont la plupart furent assassinés en Bessarabie, en (…)
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Exploitées, révoltées, mais pas méchantes
23 février 2007Wear Company, une usine de prêt-à -porter de Bacau, dans l’est de la Roumanie, avait fait sensation en juillet 2006, lorsque Sorin Nicolescu, son patron, avait fait venir 300 Chinoises faute de trouver des ouvrières roumaines. Les nouvelles arrivées devaient travailler pour 250 euros brut par mois, une rémunération habituelle dans le textile.
Plusieurs entreprises locales avaient annoncé qu’elles allaient suivre cet exÂemple dans la meÂsure où les Roumains n’acceptent plus d’être payés (…)