Les brèves de septembre 2013
popularité : 5%
Afrique du sud :La commission d’enquête sur la tuerie de Marikana qui a causé la mort de trente-quatre mineurs en grève le 16 août 2012, la pire fusillade policière depuis la fin de l’apartheid, accuse, jeudi 19 septembre, la police sud-africaine d’avoir menti.
Elle déclare dans un communiqué "avoir obtenu des documents prouvant que la version de la police sur les événements de Marikana [...] ne correspond pas à la vérité". "Nous ne faisons pas cette déclaration à la légère", insiste la commission, qui précise que "ces informations n’ont pas été découvertes par ses chefs enquêteurs, mais volontairement remises par des membres de la police sud-africaine".
Bahreïn :Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises, mercredi 14 août, dans Manama, la capitale, et dans de nombreux villages chiites de Bahreïn, en prévision d’une manifestation prévue par des opposants. Le gouvernement a annoncé "le déploiement de forces de sécurité" pour "préserver l’ordre public et assurer la fluidité de la circulation". Un dispositif que l’opposition interprète, de son côté, comme une tentative d’isolement de plusieurs localités chiites, les routes étant coupées à l’aide de blocs de béton et de fils barbelés. Le mouvement chiite Al-Wefaq, principal groupe de l’opposition, a dénoncé une volonté d’"empêcher les citoyens de manifester". Le mouvement Tamarrod ("rébellion" en arabe), proche de l’opposition chiite, avait, en effet, appelé à une manifestation près de l’ambassade américaine à Manama – manifestation qui s’inspirait directement du mouvement Tamarrod en Egypte.
Bangladesh :Le Bangladesh est le théâtre depuis samedi 21 septembre de troubles sociaux dans le secteur du textile et de l’habillement. Les syndicats ouvriers demandent le relèvement du salaire minimal quatre mois et demi après le drame du Rana Plaza, un immeuble de la capitale, Dacca, abritant cinq usines, dont l’effondrement a coûté la vie à 1 129 personnes – pour l’essentiel des ouvrières. Plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers sont descendus dans la rue samedi, dimanche et lundi, dans différentes localités de la ceinture industrielle autour de Dacca, bloquant la circulation et s’affrontant avec la police, laquelle a dû faire usage de gaz lacrymogènes et même de balles.
Bhoutan :Les démocrates ont remporté les élections parlementaires face aux monarchistes samedi 13 juillet au Bhoutan, petit royaume himalayen qui s’enfonce dans la crise économique en raison de tensions avec l’Inde, son allié et bailleur de fonds historique. C’est la deuxième fois depuis la fin de la monarchie absolue il y a cinq ans que la population élit ses représentants à la chambre basse du Parlement en vue de la formation d’un nouveau gouvernement.
Cambodge :Le parlement cambodgien a reconduit Hun Sen, mardi 24 septembre, au poste de premier ministre, malgré les récentes manifestations populaires et le boycott de l’opposition qui conteste la victoire du parti au pouvoir aux élections. Les 68 députés du Parti du Peuple Cambodgien (CPP) de Hun Sen, ont voté à main levée pour un nouveau mandat de cinq ans, en l’absence de l’opposition qui refuse de siéger tant qu’une enquête indépendante sur des fraudes électorales qu’elle juge massives n’est pas lancée. Selon les résultats officiels des législatives de juillet, le CPP, malgré son plus mauvais score depuis 1998, a remporté 68 sièges contre 55 au Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP).Alors qu’une série de manifestations de l’opposition avait rassemblé des dizaines de milliers de personnes à Phnom Penh mi-septembre. L’avenir est donc plus que jamais dans la mobilisation populaire.
Chine : Dans cinquante ans, la Chine pourrait utiliser 3 millions d’hectares de terres agricoles en Ukraine, en vertu d’une discussion entre le Corps de production et de construction du Xinjiang (XPCC) et KSG Agro, une entreprise agricole ukrainienne. Cela représente donc 30 000 km², soit environ la taille de la Bourgogne ou de la Belgique, 5 % de la surface totale du pays (et 9 % de ses terres arables).Plus que le profit, c’est évidemment la sécurité alimentaire qui motive les intérêts chinois dans les terres ukrainiennes. Le pays doit faire face à une forte hausse de sa demande intérieure en produits alimentaires : les importations de grain ont augmenté de plus de 150 % entre 2011 et 2012. Problème : la Chine dévore 20 % de la production alimentaire mondiale, mais ne dispose que de 9 % des terres agricoles.
Égypte : L’armée et la police égyptiennes ont lancé une attaque, jeudi 19 septembre, contre Kerdassa, une ville des environs du Caire qui était aux mains des islamistes pro-Morsi depuis la mi-août. Le bâtiment avait également été incendié par des manifestants furieux d’apprendre l’assaut lancé quelques heures auparavant par l’armée au Caire contre deux campements de partisans de l’ex-président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et renversé par l’armée le 3 juillet.
En quelques jours, lors d’une répression sanglante dans la capitale, au moins un millier de manifestants pro-Morsi avaient été tués, et plus de 2 000, arrêtés. La quasi-totalité des dirigeants des Frères musulmans sont désormais sous les verrous. Ils doivent être jugés, comme Mohamed Morsi, notamment pour "incitation au meurtre" de manifestants du temps où ils étaient au pouvoir.
États-Unis :L’État fédéral américain se prépare à mettre des centaines de milliers de fonctionnaires "non essentiels" (sic !) en congés sans solde d’ici une semaine, en cas d’impasse budgétaire persistante au Congrès, un scénario observé en 1995 sous la présidence de Bill Clinton.
Les agences fédérales ont reçu l’ordre de se préparer au pire. "Il reste encore assez de temps pour que le Congrès empêche un trou dans le budget", a écrit Sylvia Burwell, équivalente du ministre du Budget. "Mais une gestion prudente oblige les agences à être prêtes à la possibilité d’un trou". En 2011, lors d’une situation similaire, l’administration de Barack Obama estimait qu’environ 800’000 fonctionnaires, sur 2,1 millions, seraient concernés.
Éthiopie : Après l’Asie, direction l’Afrique. Le numéro deux mondial du prêt-à-porter, Hennes et Mauritz (H&M), a indiqué vendredi 16 août qu’il allait étendre son réseau de fournisseurs à l’Ethiopie,après avoir concentré 80 % de sa production sur le continent asiatique. Mais derrière cette ligne officielle, ce changement majeur dans la stratégie du groupe s’explique surtout par l’augmentation des salaires en Chine. En effet, le coût de production d’un vêtement fabriqué actuellement en Ethiopie est moitié moins cher qu’un vêtement fabriqué en Chine en 2011, dernière année pour laquelle ces statistiques sont disponibles. En outre, les coûts de transport et les délais de livraison pourraient s’en trouver réduits, du fait de la plus grande proximité entre les côtes africaines et le marché européen, principale source de revenus du groupe.
Grèce :Plusieurs milliers de personnes manifestaient contre le fascisme à Athènes et dans plusieurs villes grecques, mercredi 25 septembre, alors que les opérations de police se poursuivaient contre le parti néonazi Aube dorée. Partis de gauche, syndicats et associations antifascistes ont appelé à un grand défilé, après l’assassinat la semaine dernière d’un rappeur antifasciste par un camionneur, qui a confirmé son appartenance à l’Aube dorée. La mort de Pavlos Fyssas, 34 ans, avait provoqué des affrontements entre policiers et manifestants à travers tout le pays.
Maroc :Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Rabat contre la vie chère et le gouvernement islamiste d’Abdelilah Benkirane, en riposte à la récente augmentation des prix des carburants ou encore du lait. Ce rassemblement, qui s’est déroulé dans le calme, pourrait marquer le coup d’envoi de diverses mobilisations sociales dans le royaume : les transporteurs, en première ligne, ont ainsi menacé d’entreprendre une grève de 72 heures à compter de lundi si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Dimanche, les manifestants —des travailleurs et des familles mais aussi beaucoup de jeunes—, avaient répondu à l’appel du syndicat UGTM, proche de l’Istiqlal, parti conservateur qui a claqué la porte de la coalition gouvernementale il y a quelques mois.
Mongolie : Si elle ne fait pas partie à proprement parler du secteur de l’énergie renouvelable, la filière des productions gazières et pétrolières à partir du charbon est régulièrement associée en Chine aux "énergies propres". Les carburants qui en sont issus sont réputés moins polluants que ceux obtenus dans la pétrochimie. Or, la première centrale de liquéfaction du charbon en carburant construite en Mongolie intérieure, pour réduire la dépendance aux hydrocarbures, est dans le collimateur de Greenpeace. Située à quelques centaines de kilomètres au sud-est d’Ordos, elle appartient au groupe Shenhua, le premier producteur de charbon chinois.
L’ONG a envoyé à onze reprises en 2013 ses équipes sur place et a produit un rapport d’enquête accablant : non seulement la centrale modèle, opérationnelle depuis 2008, pollue l’environnement, mais elle est en train de siphonner l’eau d’une région qui en manque cruellement.
Népal :Il est 7 heures du matin et le soleil ne fait encore qu’araser les sommets de l’Himalaya, moirant de rose les neiges éternelles. Dans le village de Sunkhani, à 3 000 mètres d’altitude, c’est un nouveau matin du monde, un de ces réveils ouatés des civilisations sans moteur, où chaque son, chaque appel humain, chaque cri animal troue distinctement le silence en notes limpides. Autour des maisons, les cultures en terrasses dégringolent de la montagne jusqu’au vertige. Ici, on récolte à la verticale le riz, le blé, l’oignon. On élève quelques vaches efflanquées, quelques chèvres étiques et une maigre basse-cour. On vit, quand la terre veut bien donner. Quand elle se fait pingre, on survit. Sur une esplanade qui domine la vallée noyée de brume, une trentaine de femmes, assises en tailleur sur des nattes, forment un cercle flamboyant de saris rouges. Malgré le froid vif qui descend des hauteurs, elles sont pieds nus et vêtues de leur tenue d’apparat à la cotonnade trop fine. Ce sont des bouts de femme vraiment, des corps frêles qui paraissent plus menus encore dans ce décor de démesure. Mais le port de tête et le regard droit disent fierté, majesté et force. Les voilà donc, nos résistantes.
Pakistan :Signe d’espoir pour la paix dans la région afghano-pakistanaise ou vœu pieux ? La libération, samedi 21 septembre, par les autorités pakistanaises, du mollah Abdul Ghani Baradar, l’ex-bras droit du chef des talibans afghans mollah Omar, a été immédiatement saluée par la présidence afghane. Cette décision constitue, en effet, un symbole et marque une inflexion notable du pouvoir pakistanais en faveur du processus de paix en Afghanistan.L’élection, en mai, du nouveau premier ministre Nawaz Sharif, a ouvert une phase de réchauffement des relations avec son voisin afghan.
Pologne :Samedi 14 septembre, des centaines de cars transportant des manifestants ont afflué à Varsovie depuis l’aube de toutes les régions de Pologne, à l’appel de toutes les centrales syndicales polonaises. Plus de cent mille manifestants réclamaient l’arrêt du recul social et dénonçaient l’allongement du temps de travail, l’âge trop élevé de départ à la retraite, le salaire minimum trop bas, la multiplication des contrats à durée déterminée.
Le gouvernement "centriste" de Donald Tusk, au pouvoir depuis six ans, est en baisse dans les sondages. Il ne dispose plus que d’une majorité fragile au Parlement, alors que l’économie polonaise marque le pas. L’an dernier, en septembre environ quarante mille personnes avaient manifesté à Varsovie pour dénoncer la politique du gouvernement.
Russie :Le système carcéral russe, hérité du goulag, continue d’exister car les autorités s’en servent comme d’un instrument de répression. Les habitudes du goulag n’ont pas disparu des mentalités. Comment le pourraient-elles quand elles n’ont jamais été condamnées au niveau étatique ? Dans les centres de détention provisoire, les détenus sont battus mais moins que dans les commissariats et les "colonies pénitentiaires " (prisons). Ce sont les gardiens ainsi que les détenus proches de l’administration pénitentiaire qui se chargent de taper. Le cas de tabassage parmi les plus connus, c’est l’"enregistrement". Cela se passe comme ça : lorsque des nouveaux prisonniers font leur entrée pour la première fois dans la colonie, une haie de matraques se forme de part et d’autre de leur passage et ils sont tapés, histoire de les casser et de les obliger à se soumettre aux règles du camp.
Soudan : Les affrontements entre forces de sécurité et opposants au régime du général Omar Al-Bachir ont causé la mort de 29 personnes. Malgré ce bilan meurtrier, des milliers de Soudanais continuaient à manifester, jeudi 26 septembre, pour appeler à la chute du régime. Ces opposants sont descendus dans la rue pour dénoncer les mesures d’austérité, provoquées par la levée des subventions sur les carburants. Le Soudan a perdu des milliards de dollars de revenus pétroliers depuis la sécession, il y a deux ans, du sud du pays sécession soutenue par Israël (et les USA) qui a ainsi obtenu l’éviction de son plus important rival commercial la Chine des relations avec cette région riche grande comme deux fois l’Italie. Depuis le nord est touché par une inflation galopante.
Syrie :le mois de septembre a été riche en rebondissements et il semble que si la solution diplomatique n’est pas encore mis en oeuvre, pour la 1re fois l’impérialisme ait été mis en échec grâce à la réaction des peuples et au refus d’une nouvelle guerre par un certain nombre d’états en particulier la Chine et la Russie. Reste aussi à ce que tous les états possesseurs d’armes chimiques et nucléaires s’en débarrassent...
Swaziland :pays d’Afrique australe, enclavé entre le Mozambique à l’est, et l’Afrique du Sud.Voilà des décennies que le Swaziland est régi par le système Tinkhundla [terme swati désignant un système proche de la monarchie absolue] depuis une proclamation du roi Sobhuza II, père de Mswati III, le monarque actuel. On reproche à ce système, qui est censé favoriser une transition vers la démocratie, de permettre à Mswati de gouverner par décret. Les partis politiques, la liberté d’association, la liberté de la presse et le droit de choisir un gouvernement sont, de fait, interdits.
Les groupes militants en faveur [d’une vraie] démocratie accusent la police de torture et de brutalité. Le système favorise largement les élites. Au moins 31 % de la population, sur 1,2 million d’habitants, est séropositive et on estime à 70 % le nombre de personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté. Vendredi 20 septembre, le pays s’est rendu de nouveau aux urnes [pour élire son Parlement]. Les candidats devaient être approuvés et soutenir la monarchie. Les militants ne sont pas seulement opposés au scrutin, ils exigent une réforme complète du système politique.
Tadjikistan :Le pays a interdit la divulgation des montants des transferts d’argent de ses travailleurs émigrés (essentiellement en Russie, où vivent 1 million de Tadjiks) à leur famille. Ex-République soviétique et désormais pays le plus pauvre d’Asie centrale, le Tadjikistan (7,6 millions d’habitants) vit depuis vingt ans sous cette “perfusion”, qui représentait 47 % du PIB en 2011. La question est devenue trop brûlante.
Tunisie :La liste des journalistes victimes d’un harcèlement judiciaire en Tunisie ne cesse de s’allonger, et pour la seule journée du 13 septembre, ils étaient trois à comparaître devant la justice. Le vendredi 13 septembre 2013 est une journée noire qui marquera l’histoire de la troïka, la coalition au pouvoir conduite par le parti islamiste Ennahda, qui n’a rien compris de la liberté d’expression, s’acharne contre les médias et cherche à imposer sa... ligne éditoriale, dit Dalila M’Saddek l’un des 50 avocats engagés pour défendre les trois journalistes – Tahar Ben Hassine, Zied El-Heni et Zouhaïr Jiss – poursuivis en justice par les autorités publiques. Des agressions quotidiennes, des menaces de mort, de l’intimidation, des licenciements abusifs, des arrestations et des interrogatoires, des chefs parachutés et dépourvus de tout mérite et compétence, tel est le quotidien des journalistes tunisiens depuis le 23 octobre 2011. La fréquence des abus contre les journalistes monte crescendo et la liberté de presse est menacée comme elle ne l’a jamais été.
Turquie :Un tribunal turc a accepté, mardi 24 septembre, de juger huit suspects, dont quatre policiers, accusés par le ministère public d’avoir assassiné un jeune homme lors des manifestations antigouvernementales de juin. Le ministère public a en effet réclamé la réclusion à perpétuité pour les huit suspects du "meurtre avec préméditation" d’Ali Ismaïl Korkmaz, âgé de 19 ans, et passé à tabac par un groupe d’individus le 2 juin en marge d’une manifestation à Eskisehir, dans l’ouest du pays.La Turquie a été secouée en juin par une vague d’actions de protestation antigouvernementales sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du parti islamo-conservateur, en 2002. Selon des évaluations de la police, quelque 2,5 millions de personnes sont descendues dans la rue dans près de 80 villes pendant trois semaines pour exiger la démission du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir "islamiser" la société turque. Les manifestations ont été violemment réprimées par la police, et ont causé la mort de six personnes.
Yémen :Les autorités yéménites ont présenté mardi 17 septembre une fillette comme étant la petite Rawan, pour démentir les informations selon lesquelles cette dernière serait morte lors de sa nuit de noces, après avoir été mariée de force.
Les informations selon lesquelles cette fillette de 8 ans, venant d’une région reculée du nord-ouest du Yémen, a succombé après avoir été violée par son époux, avaient provoqué un tollé. Nouvelle manipulation ? En tous cas pas une réponse à la question de fond : à quand l’abolition au Yemen comme ailleurs des mariages forcés encore plus scandaleux quand ils touchent des enfants ? Rappelons que selon un rapport de l’ONU il y aurait 10 millions forcés par an dans le monde et que l’Inde détiendrait le triste record mondial de cette pratique puisqu’on estime que 40% des mariages forcés d’enfants dans le monde le sont dans ce pays.
Zimbabwe : Dans ce pays ruiné par dix ans de crise, le ministre du Tourisme veut investir 300 millions de dollars pour construire un Disneyland local. Un journaliste sud-africain en imagine, un rien moqueur, le discours d’inauguration :
Chers invités et camarades, bonjour et bienvenue à Disneyland Zimbabwe ! C’est pour moi un honneur et un privilège d’être avec vous en cette heureuse occasion. Je souhaite en particulier la bienvenue à tous les dignitaires étrangers, et plus spécialement à nos invités des missions d’observation électorale de l’Union africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique australe – nous nous sommes dit que nous vous montrerions cette fois un vrai cirque ! [Ces deux organisations panafricaines ont été les “observateurs” de la dernière élection présidentielle, controversée, du 31 juillet.]
Commentaires