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Lettre ouverte
aux journalistes et aux représentants de RSF
dimanche 19 novembre 2006
de Barbara Bouley Metteur en scéne et dramaturge
Bonjour,
Je tiens d’abord à vous féliciter pour votre initiative des "24 heures
contre la censure sur Internet". Votre carte sur les "trous noirs du Web"
est très éloquente et grâce à vous nous pouvons maintenant connaître les 13
ennemis d’Internet ( plus d’info sur :
<http://www.rsf.org/article.php3?id_...>
http://www.rsf.org ).
Mais...
Dites moi, Messieurs et Mesdames les journalistes et représentant(e)s de
l’organisation "Reporters sans frontière", vous mobilisez-vous
concrètement, en votre beau jour d’action du 7 novembre 2006, pour défendre
la libre circulation de l’information sur Internet dans cet ex-pays des
droits de l’Homme ?
Vous a-t-on signalé, ces jours derniers, un départ de trou noir du Web en
FRANCE ? NON ?
Si cela n’a pas été fait, je vous conseille, pour réactualiser votre carte,
une petite visite sur le site BELLACIAO.ORG.
Vous pourrez ainsi découvrir de nouveaux ennemis d’Internet : Les
dirigeants des chantiers de Saint Nazaire.
Les racines de la liberté de la presse se dévitalisent lentement en France.
Chacun d’entre nous, journalistes professionnels ou journalistes sans carte
(Auteurs du dimanche et des autres jours de la semaine !!!) qui publions
sur le web, avons, je crois, deux devoirs : Celui d’ECRIRE pour alerter
l’opinion publique et celui de nous soutenir les uns, les autres.
Le saviez-vous : La France en est a sa 70ème condamnation par la cour
européenne des droits de l’homme pour violation de la liberté d’expression.
OUI...70 condamnations en l’espace de 9 mois. M. les journalistes de RSF,
si voulez mes sources, visitez aujourd’hui le site BELLACIAO.org
Vous n’êtes pas sans l’ignorer, Messieurs et mesdames de RSF, puisque vous
êtes les premiers a avoir tiré cette triste sonnette d’alarme dans votre
rapport mondial annuel sur la liberté de la presse :
"La France (35eme) perd cinq places depuis l’année dernière et vingt-quatre
places en cinq ans". Nous vous remercions pour la publication de cette
alarmante statistique.
Cette chute a principalement pour cause la multiplication des perquisitions
au sein de médias et des mises en examen de journalistes de plus en plus
fréquentes.
Un des objectifs de votre organisation n’est-elle pas de soutenir les
journalistes menacés dans leur pays ?
La mise en examen n’est-elle pas une menace quotidienne pour la
tranquillité d’esprit du "citoyen-journaliste" qui, injustement, la subit ?
La pratique abusive de la mise en examen des journalistes ou de
responsables éditoriaux dans notre pays n’est-elle pas une menace sérieuse
pour la Démocratie ?
Vous le savez comme nous, en France aussi, la censure sur INTERNET est
insidieusement mise à l’oeuvre par ceux qui ne souhaitent pas la libre
circulation des informations et des pensées.
Alors...
Messieurs et Mesdames les journalistes et représentant(e)s de
l’organisation "Reporteurs sans frontière", pensez vous AGIR CONCRETEMENT,
lors de vos prochaines "24 Heures contre la censure sur Internet", en
soutenant publiquement (Dans un article par exemple !), M.Roberto Ferrario,
un des nombreux responsables éditoriaux du site BELLACIAO.org qui
aujourd’hui est injustement mis en examen pour avoir, au sein d’un
collectif, accepté la libre circulation d’un article sur le web ?
Afin que vous honoriez sincèrement votre opération "24H contre la censure
sur Internet", nous "citoyens-journalistes", auteurs du dimanche et des
autres jours de la semaine, qui publions librement sur ce site
d’information, attendons de votre organisation, aujourd’hui, quelques mots
de soutien.
SVP Mesdames et Messieurs les journalistes et représentant(e)s de
l’organisation REPORTEURS SANS FRONTIERE :
...Agissez maintenant... A vos plumes...Vous avez 24 heures...
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=36472
Cela fait maintenant 12 jours que les 24h sont passées...
Rajoutons Yves Barraud du site Actuchomage convoqué lui aussi devant la justice de Loire Atlantique...le trou noir s’élargit...
Messages
19 novembre 2006, 17:50, par arlequin
http://www.voltairenet.org/article143601.html?var_recherche=rsf?var_recherche=rsf
sur le lien ci-dessus argumentaire démontrant que RSF n’est pas le choix le meilleur pour défendre les libertés ! financé en partie par une filiale de la CIA, cette organisation est disqualifiée...pourtant des organisations de gauche se laisse encore manipuler !
salut et fraternité
Voir en ligne : http://roger.de.andrade.com.monsite...
22 novembre 2006, 21:30, par maxime vivas
RSF est financé par PLUSIEURS sociétés écrans de la CIA, créées, de l’avis même des Américains, parce qu’il n’était plus possible de financer directement des ONG avec des dollars de la CIA, votés par le Congrès. C’était mortel pour les ONG.
Après avoir longtemps dissimulé ces ressources US dans ses comptes officiels, RSF a été démasquée par une avocate US (Eva Golinger) et une journaliste d’investigation US (Diana Barahona).
J’ai demandé à RSF depuis quand ils touchaient de l’argent des USA. RSF est une assoc reconnue d’utilité publique qui doit rendre des comptes. J’ai donc reçu de RSF une réponse détaillée (année par année) des sommes perçues depuis 2002 du Center for a free Cuba. RSF concède aussi avoir demandé et obtenu de l’argent de la NED (National endowment for democracy) qui a joué un rôle majeur dans l’élimination du gouvernement sandiniste au Nicaragua et dans le coup d’Etat au Venezuela.
Par contre, et contrairement à ce qu’affirment les deux Américaines, sur la foi des déclarations du vice président de la NED, RSF prétend ne rien recevoir de l’IRI (International republican Insitute) autre société écran directement liée au parti républicain. L’argent de l’IRI transite par la NED qui fournit les N° d’enregistrement des sommes qui auraient été versées à RSF.
Par ailleurs, RSF vient de demander (sans succès) de l’argent à la Fondation Ford, dont l’intellectuel Raymond Aron lui-même, qui en avait bénéficié, a déclaré dans ses mémoires qu’elle était un paravent de la CIA.
Enfin, RSF est également sponsorisé par l’Open Society Institute du millardaire George Soros, officine qui a joué un rôle majeur dans l’installation de gouvernements pro-américains dans les anciens pays socialistes de l’Est.
Si vous achetez les calendriers de RSF, vous saurez désormais pour quelles causes et à quel argent le vôtre se mêle.
22 novembre 2006, 19:48, par Jean François LE BORGNE
La lettre ouverte à RSF s’adresse en même temps aux journalistes en tant que personnes et professionnels ET à REPORTERS SANS FRONTIERES en tant qu’organisation supposée les représenter. C’est un raccourci quelque peu rapide. Cette démarche m’incite à formuler de sérieuses réserves quand on se penche un peu sur la nature de cette organisation et son financement (fonds européens abondants et peu transparents -plainte en cours et toujours pas instruite- ; National Endowment for Democracy -c’est une officine d’intervention politique extérieure des Etats Unis d’amérique du Nord, Center of Free Cuba, Saatchi et Saatchi, Publicis,..) quand on lit les professions de foi de son secrétaire Robert MENARD (pas de critique des GROUPES DE PRESSE européens sous peine de se voir réduire ou supprimer les supports de diffusion (!), mais soutien à des Radio pro-putshistes au Vénézuéla, refus de plusieurs journalistes victimes de se voir "défendre" par RSF,....RSF n’est donc qu’un outil, extrêment affûté et rationnel dans la stratégie des groupes financiers (qui sont quand même principalement des fabricants d’armes) de main mise sur la presse et l’opinion. Rien ne peut être plus efficace que de maîtriser à la fois l’information et une pseudo résistance à ce qui ne serait que dérives.
Les vraies organisaitons de solidarité des travailleurs de la presse (nationales et internationales) n’ont jamais été choyées de la sorte.
Certes, mon avis, cependant étayé sur des faits précis, est tellement marginal et hors de l’expression ambiante qu’il est assez dérisoire, mais je suis très troublé lorsque je constate dans la vie militante des confusions de cette nature (Robert MENARD est un idéologue de DASSAULT et LAGARDERE...!), d’autant que la réalité de ces profesions est complexe........ et que leur tribut réel en terme de vies humaines s’est terriblement aggravé.
Je repose la question, triviale entre toutes : Quels sont les fabricants des armes qui ont tué les journalistes, les photo-reporter, et leurs divers assitants ?
J’espère, avec encore un peu de scepticisme, que le voile se lèvera le plus tôt possible sur ces faits.
Fraternellement,
Jean François LE BORGNE