Une commission d’enquête sur la mort d’Arafat Jaradat !

dimanche 24 février 2013

Arafat Shaheen Jaradat, 30 ans, père de deux enfants, est mort samedi dans la prison de Megiddo dans le nord d’Israël, d’un arrêt car­diaque selon les auto­rités israé­liennes. C’est le sixième mort enre­gistré dans cette prison.

S’agissant d’un homme jeune, en bonne santé et en garde à vue depuis son arres­tation le 18 février, sa mort est plus que sus­pecte. Accusé d’appartenance au Fatah et de par­ti­ci­pation à la résis­tance popu­laire, il avait été arrêté à la suite de heurts avec les colons hyper vio­lents de Kyriat Arba près d’Hébron.

Transféré en Israël après son arres­tation, en vio­lation de la 4e convention de Genève, il y était interrogé par le Shin Beth dans les condi­tions qu’on imagine.

L’AFPS dénonce avec force la vio­lence ins­ti­tu­tion­na­lisée de la poli­tique car­cérale des auto­rités israé­liennes dans le but de briser la résis­tance de toute une société. Elle s’associe à la demande d’une Com­mission d’enquête inter­na­tionale pour faire la lumière sur les condi­tions de cette mort. Le gou­ver­nement français, alerté depuis long­temps sur les condi­tions d’enfermement des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens, doit fer­mement appuyer cette exigence.

Il doit sans attendre tirer, comme il l’a fait pour d’autres pays, toutes les consé­quences de ces vio­la­tions sys­té­ma­tiques des droits de l’homme et des Conven­tions inter­na­tio­nales par les auto­rités israéliennes.

Aujourd’hui est un jour de deuil et de révolte dans les prisons où 3000 pri­son­niers com­mencent une grève de la faim. Nous sommes à leurs côtés. Il faut lever le voile sur les condi­tions d’arrestation et de détention des pri­son­niers. Le mur du silence doit être brisé.

Nous appelons à ren­forcer la cam­pagne de par­rainage des pri­son­niers palestiniens.

La résistance ne sera pas brisée par la répression !

Bureau national AFPS

Transmis par la_peniche



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