Les rendez-vous du 9 rue Saint André : Lundi FRIOT et Mardi SNCM avec Fred ALPOZZO

jeudi 11 décembre 2014
popularité : 3%

L’Assemblée Générale des Rouges Vifs 13 du mardi 16 décembre sera consacrée à LA CASSE DE LA SNCM : UN EXEMPLE DRAMATIQUE DE LA GESTION CAPITALISTE DES SERVICES PUBLICS et le lundi 15 décembre Bernard FRIOT sera dans nos murs pour parler de son dernier livre ÉMANCIPER LE TRAVAIL.

LE LUNDI 15 DÉCEMBRE 2014 Bernard FRIOT à Marseille ÉMANCIPER LE TRAVAIL

À 20 heures au local des Rouges-Vifs 13
9 Rue Saint-André, 13014 Marseille

Le dernier ouvrage de Bernard Friot présente d’une manière limpide la vision de l’auteur d’une trajectoire de sortie du capitalisme. Pour le sociologue et économiste, il s’agit de supprimer les institutions majeures du capitalisme (le marché de l’emploi, la propriété lucrative, le crédit et la mesure de la valeur par le temps de travail) en s’appuyant sur les institutions arrachées par la classe ouvrière au XXe siècle : la cotisation, le statut de la fonction publique, les retraites, la Sécurité sociale et la propriété d’usage. Des conquêtes subversives, qu’il nous appartiendrait de généraliser. [1]

LE MARDI 16 DÉCEMBRE 2014 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ROUGES-VIFS 13

THÈME : LA CASSE DE LA SNCM : UN EXEMPLE DRAMATIQUE DE LA GESTION CAPITALISTE DES SERVICES PUBLICS

À 18 heures au local des Rouges-Vifs 13
9 Rue Saint-André, 13014 Marseille

INVITÉ : Frédéric ALPOZZO secrétaire du syndicat CGT des marins.

Le 4 décembre dernier, le secrétaire d’Etat aux Transports s’est montré plus que pessimiste quant à la transmissibilité de la délégation de service public, pour la desserte de la Corse, attribuée à la SNCM et à la Méridionale jusqu’en 2022 à un éventuel repreneur. »

« Le scandale d’État continue »

« Ainsi le scandale d’État continue et la concurrence déloyale dans les transports a de beaux jours devant elle. L’État accepte sans mot dire les décisions de la Commission favorable aux low cost et désastreuse pour le service public de continuité territoriale. Ce faisant le gouvernement couvre la rémunération sulfureuse de Buttler (60 M€), le vol de la taxe de transport (5 M€), les pratiques de dumping social, fiscal et commercial et régularise la subvention d’aide sociale (180 Me) versée à Corsica ferries pendant 10 ans (...) Si aujourd’hui il existe des déficits lourds, c’est en raison de cette gabegie. Pour autant le gouvernement ne s’inquiète pas du mauvais usage de l’argent public. Le Premier ministre s’arrange en définitive des 4.000 licenciements avec les encouragements de l’OTC qui a émis le titre de recette en recouvrement de l’amende antiservice public de la Commission. En expliquant que le redressement judiciaire était la solution pour sortir la SNCM de l’impasse, le gouvernement et l’exécutif corse prétendaient détenir la vérité. Aujourd’hui les travailleurs se rendent compte que cette vérité, conforme aux choix des dirigeants de Transdev et Veolia, est un mensonge mortifère pour leurs emplois et le service public. Il faut stopper cette marche à l’abîme dans la solidarité et l’action autour des travailleurs victimes de cette politique ultralibérale et avec les organisations syndicales engagées dans la défense de la SNCM sur le continent comme en Corse ». [2]

QUE FAIRE ?

A l’opposé des combinaisons politiciennes, les luttes sociales qui, comme à Fralib, à la SNCM, chez les intermittents, dans le secteur public ou la pétrochimie posent les questions de la propriété des entreprises, du droit au transport, de la solidarité nationale, du rôle de l’État et d’autres rapports avec les pays producteurs, nous montrent le chemin.

Venez nombreux pour en discuter et prendre nos responsabilités.
A chacune et chacun de donner à celles et ceux qui nous entourent l’envie de se battre.

Cette rencontre sera suivie d’un repas fraternel (5€).


[1Laura Raim in Le Monde Diplomatique

[2Michel Stefani : Élu PCF à l’Assemblée de Corse, membre de la Commission du développement économique. Conseiller territorial.



Commentaires

Sites favoris


20 sites référencés dans ce secteur