Aux signataires (actuels et futurs) de l’appel (re)construire.

lundi 30 juin 2014
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Une fois n’est pas coutume pour un soir de semaine, il y avait du monde dans la petite brasserie située à deux pas de la Canebière où se tenait ce mercredi 18 juin la conférence de presse des signataires de l’appel (re)construire.

D’entrée, un des initiateurs de l’appel indiquait entre autres :
« Dans la situation historique où nous sommes nous ne baissons pas les bras, il appartient à chacune et chacun d’entre nous d’assumer ses responsabilités.

- Cet appel nous l’avons lancé au vu de la gravité de la situation.
- Nous l’avons fait parce que l’avenir n’est pas chose faite et qu’il faille attendre mais dépend de chacune et chacun de nous.
- Avec cet appel nous avons l’ambition de peser dans le débat politique national pour que le camp du progrès renoue avec la classe ouvrière de notre temps, celle des entreprises en luttes, des cités populaires, de la jeunesse qui se sent exclue et parfois se trompe d’issue. »

Puis ayant développé sur le contenu du texte il posait, au nom des initiatrices et initiateurs de l’appel, la question des suites.

Très vite alors la discussion s’engageait.
- Olivier Leberquier que l’on ne présente plus et était ce soir-là un des fralibiens présents, revenait sur les nécessaires liens apparus pendant les 1336 jours entre combat pour l’emploi et perspective politique…
- Alex, un des jeunes signataires de l’appel expliquait les raisons de sa signature, et comment il voulait amplifier la mobilisation autour de l’appel en particulier auprès des jeunes de son entourage, car « sinon on n’a pas d’avenir ».
- Samira, avocate nouvellement engagée dans une démarche politique, insistait sur la nécessaire popularisation de la démarche induite par l’appel.
Les points de vue s’échangeaient et les désirs de poursuivre et de développer s’affirmaient.

Rien ne se fera sans nous

Rien ne se fera sans nous, était le leitmotiv des signataires présents. A partir de ce constat commun plusieurs objectifs sont ressortis de cette rencontre publique. Il appartient à chacune et chacun d’entre nous de prendre sa place pour :

- que les deux mois d’été soient mis à profit pour atteindre les 1000 signatures.
- que les signataires, partout où c’est possible, de la manière la plus décentralisée possible, se rassemblent dans des initiatives autour de l’appel à l’entreprise, au domicile d’un ou une signataire, dans un bistrot, dans un local d’organisation…

Sans préjuger de ce que nous ferons dans des départements de France (où des rendez-vous s’annoncent) et au plan national, nous avons l’ambition pour le sud de réunir un maximum de signataires à la rentrée à Marseille.

Nous voulons que chacune et chacun s’approprie les questions, ne s’interdise aucune perspective et que le rassemblement se fasse non à partir d’accords de sommet mais du bouillonnement du bas.

Pour ce faire nous tenons à la disposition des signataires, outre la liste nationale, la liste des signataires de leur département ou localité au fur et à mesure que nous les connaissons.

Ne déléguons à personne nos responsabilités

Pour signer l’appel : cliquer ici

Pour finir un grand merci à Youssef, Najua et Madi pour la qualité de leur accueil le 18 juin et bien sûr la qualité de l’apéritif dinatoire par lequel s’est conclue cette assemblée sérieuse, déterminée et fraternelle.



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