Il y avait des mauvaises langues, et honnêtement nous avons failli en faire partie, qui se moquait de notre BHL national et de son silence à propos des derniers foyers de guerre et le rôle que la France, celle qui « fait la guerre sans l’aimer » [1] devait jouer.

Certains se gaussaient du manque de résultats en Libye - pourtant devenu un grand pays démocratique comme chacun a pu le constater - ou ailleurs dans le monde.

Notre grand homme qui est à la philosophie et à la littérature ce que Dieudonné est à l’humour, Hollande à la gauche, Sarkozy au raffinement et Guérini à l’honnêteté, notre grand homme donc avait-il renoncé à être le chevalier blanc des grandes causes ?

C’était mal le connaître.

Après s’être assuré auprès de ses docteurs qu’il avait rajeuni, [2], notre admirateur de Botul [3], notre gloire nationale de l’écriture a repris tel Don Quichotte son épée de chevalier blanc pour aller combattre l’ignominie en Ukraine. Vous ne nous croyez pas ?
En voici une preuve

Il est là et bien là, au péril de sa vie, sur les barricades, n’hésitant pas, malgré les balles que l’on imagine siffler à ses oreilles, à alerter la presse du monde entier sur la situation intolérable dans ce pays coupé en deux et en pleine guerre civile.

Vous doutez encore ? A vrai dire vous n’avez peut-être pas tout à fait tort car quand le photographe du studio parisien se recule...l’Ukraine se rapproche...énormé-ment !

Impayable !