Rassemblements à Marseille et devant tous les Medefs de France

vendredi 14 décembre 2012
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Jeudi 13 décembre 10 000 militants CGT se sont réunis devant les MEDEFS de France et de Navarre pour crier haut et fort que le patronat n’a pas à monopoliser les richesses et que la précarité n’est pas une fatalité.

Dans le cadre des négociations interprofessionnelles portant sur la sécurisation de l’emploi et les retraites complémentaires le MEDEF avance bien des mensonges et profite de sa position dominante pour accélérer la casse de tout ce qui pourrait se mettre en travers de son chemin vers les profits. Après la distribution de plus de 200 milliards de dividendes ces cinq dernières années, après l’aide substantielle de 20 milliards de la part du gouvernement (c’est à dire encore une fois de plus les impôts des travailleurs) pour l’année 2013 qui s’ajoutent aux 172 qu’ils nous extorquent déjà. Après tous ça, ils en voudraient encore plus !

Encore plus de flexibilité, par la généralisation du travail de mission, d’intérim, de quelques mois avec un cadre juridique allégé.

Le CDI est directement visé ici, on se souviendra de la prose de la présidente du MEDEF, madame Parisot « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » si il fallait se souvenir de qui nous exploite. Dans la continuité de la rupture conventionnelle d’un contrat de travail, les patrons, la classe qui se gavent de dividendes sur le dos de notre travail, continue son démontage de notre code du travail, issu de nos luttes, issu du rapport de force entre les patrons et les travailleurs.

Pour ne rien oublier le MEDEF revendique aussi la suppression de 300 000 postes de fonctionnaires : et où on va les prendre ? Quand la population souffre tellement déjà du manque de services publics ?

Encore plus de précarité sociale, parce qu’ils disent que les retraites complémentaires ne pourraient plus être financées.

Le salaire social indirect distribué via les branches de sécurité sociale est chez eux appelé charges patronales. Les travailleurs vivraient alors à leurs crochets alors qu’ils sont bien les créateurs de richesses.

Face à ces fantasmes capitalistes, les manifestants de toute la France ont clairement répondu non. Ils défendent en même temps le droit des travailleurs en proposant de nouveaux droits pour les travailleurs précaires, chaque jour un peu plus isolés, le développement de l’emploi notamment dans l’industrie, et un appel plus général à la mobilisation de tous les salarié(e)s face à l’attaque de classe qu’ils subissent.


Rassemblement à Marseille



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