Il y a une fièvre de l’or à Haïti.

Mais une nouvelle recherche de Haiti Grassroots Watch revèle que le public a été trompé par des informations dans les médias et par certaines déclarations de compagnies minières et de fonctionnaires du gouvernement haïtien.
La fièvre de l’or qui s’est développée silencieusement promet de produire quelque 20.000 millions de dollars de richesse, mais où ira l’argent ? Qui va s’enrichir ? Et à quel prix ?

Une recherche de dix mois par une équipe d’étudiants, journalistes et membres de radios communitaires a fait d’alarmantes découvertes, comme :

 Presque 2.400 kilomètres carrés de territoires haïtien-15% du pays-se trouve sous licences de recherche, exploration ou exploitation ou « conventions minières » contrôlées par des firmes étatuniennes et canadiennes.
 Eurasian Minerals, une des firmes, a recueilli à à elle seule 44.000 échantillons.
 Newmont Mining, le producteur numéro du monde et opérateur de la plus grande mine à ciel ouvert des Amériques, a investi considérablement à côté à Eurasian, et détient cinq possibles exploitations minières.
 L’ex- ministre de l’Economie et des Finances de Haïti est maintenant consultant payé de Newmont.
 Deux ministres haïtiens signèrent récemment un « Mémorendum d’Entente » avec Newmont et Eurasian qui dit-violant la loi haïtienne-que Eurasian et Newmont peuvent commencer à perforer un de ses lieux d’exploration. La législation haïtienne stipule qu’il ne peut y avoir aucune perforation sans une convention minière.
 Comme avec seulement une poignée de véhicules opérationnels et de géologues, l’agence minière étatique manque des moyens pour superviser la perforation et la recherche qui a lieu dans le nord du pays.
 Il semble que personne n’informa les communautés du nord de Haïti sur ce qui se passe et que les marchés se sont faits dans le plus grand secret.
Jane Regan

Source : rebelion

Traduit de l’espagnol par Gérard Jugant