« Fidel Castro a des histoires très utiles à raconter »

dimanche 29 avril 2012
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BUENOS AIRES.— « Le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro a des histoires à raconter qui pourront nous être très utiles dans l’avenir » a affirmé la journaliste et écrivaine Katiuska Blanco.

C’est une des raisons qui l’ont amenée à écrire Fidel Castro Ruz, Guerrillero del Tiempo, un livre présenté le vendredi 20 avril à la Foire internationale du livre de Buenos Aires, a expliqué l’auteur lors d’une interview pour le quotidien Pagina 12.

« La seule chose qui puisse sauver l’humanité – a-t-elle ajouté, c’est de changer de cap ; que les sociétés donnent la priorité à la connaissance et à une vie en harmonie avec la Pachamama (La Terre nourricière), comme l’appellent les peuples originaires Aymara.

À la question de savoir si au moment de démarrer ses recherches sur la vie de Fidel Castro, elle avait imaginé qu’elle allait interroger Fidel en personne, elle a répondu qu’ « elle avait rêvé qu’elle l’interviewait dans un lieu très touffu, comme dans une forêt vierge. »

Elle s’est souvenue de sa première visite chez Fidel, en 2009 : un entretien presque amical au cours duquel ils ont parlé de choses et d’autres.

Nous avons parlé de nourriture : c’est un très bon cuisinier ; mais aussi de sa préoccupation pour la préservation de la planète et de l’espèce humaine ; d’Histoire, de politique et des traditions, a-t-elle raconté. Katiuska Blanco, également auteure de Todo el tiempo de los cedros (Tout le temps des cèdres), un ouvrage sur l’environnement familial de Fidel Castro et de Angel, son père, un Espagnol originaire de Galice. « Fidel a toujours préservé l’intimité de son espace familial, loin de la vie publique », a-t-elle expliqué. « Un acte de courage mais aussi d’intelligence », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, elle a décrit le leader historique comme un homme délicat et respectueux, qui lui rappelle beaucoup la façon de travailler de Balzac, dont on disait qu’il travaillait pendant la nuit et qu’il ne cessait de corriger les originaux.

« Fidel, c’est la recherche de la perfection de la ligne écrite, aussi bien dans la forme que dans le fond. Il cherche à être juste lorsqu’il parle d’un camarade, car il sait que sa parole a du poids et que ses paroles vont passer à l’Histoire. Il apprécie le détail dans les questions historiques », a-t-elle ajouté.

« Depuis toujours, a signalé Katiuska Blanco, Fidel a eu la volonté de se battre pour améliorer le destin des grandes majorités. C’est un révolutionnaire qui a vu ses rêves s’accomplir et qui a vécu assez longtemps pour le voir. »

« Je le compare toujours avec l’Arbre de Tule, cet arbre mexicain au tronc énorme. On raconte qu’une cinquantaine de personnes se tenant par la main ne parviennent pas en faire le tour », a-t-elle conclu. (PL)

Source Granma le 26/04/2012

Transmis par Linsay



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