Psychogéographie*

dimanche 9 juillet 2006
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C’est sous ce titre énigmatique qu’est paru en début d’année 2006 l’ouvrage d’Antoine d’Agata et Bruno Le Dantec consacré à la « rénovation » de Marseille.
Album (de belles) photos mettant en lumière les conditions réelles de la transformation de la ville voulue par M. Gaudin, il collectionne aussi les citations sur ce sujet d’élus et de « décideurs » qui ont décidé de changer la population marseillaise. Et ce depuis Louis XIV !!

En voici quelques unes dont nous vous laissons le soin de trouver les auteurs...

Si vous ne trouvez pas, les solutions en fin d’article vous convaincront qu’il y a bien un projet délibéré de guerre aux pauvres et aux immigrés...et qu’il ne date pas d’hier...

Qui a dit ?

1. On a besoin de gens qui créent de la richesse. Il faut nous débarrasser de la moitié des habitants de la ville. Le cœur de la ville mérite autre chose. [1]

2. Je crois que Marseille est incurable à jamais, à moins d’une déportation massive de tous les habitants et d’une transfusion d’hommes du Nord. [2]

3. Sur trois mille logement neufs vendus à Marseille en 2003, 80% ont été achetés par des non marseillais, en vue de la location puis pour y habiter à la retraite. (Marseille) a le taux moyen de croissance du marché immobilier le plus fort de France :+20% par an depuis quatre ans. [3]

4. On va épurer Marseille qui en a bien besoin . [4]

5. Le Marseille populaire, ce n’est pas le Marseille maghrébin, ce n’est pas le Marseille comorien. Le centre a été envahi par la population étrangère, les Marseillais sont partis. Moi, je rénove, je lutte contre les marchands de sommeil et je fais revenir des habitants qui payent des impôts. [5]

6. On revalorise et on revend. On n’est pas des spéculateurs qui se disent : « le marché va monter, on peut s’enrichir en dormant. » Non. Avec du sang, de la sueur et des larmes, on va créer de la valeur, par le travail. [6]

7. Ainsi se trouve t-on devant le cas rare d’une mesure de guerre coïncidant avec des projets adoptés depuis longtemps par la municipalité et par le gouvernement, et déjà en cours d’exécution. [7]

8. On a déjà 30% de logements sociaux. On ne va quand même pas transformer la rue en gigantesque bailleur social ! [8]

9. Le quartier ( de la porte d’Aix ) est un véritable quartier arabe. Si un jour j’ai le moyen de faire quelque chose à la mairie de Marseille, je le ferai. [9]

10. Si jamais je deviens la servante de la Nation française, je ne sais quel parti je prendrai pour cette ville de Marseille, mais certes je ne garderai pas ce ramassis de banqueroutiers juifs et arabes et cette masse de filles publiques concubines de ces barbares, devrais-je perdre le commerce du Levant que je chasserais cette corruption de la France. [10]

11. Recevoir le non renouvellement de bail ne signifie pas être mis à la porte. Mais je ne souhaite pas que les six cents familles soient relogées sur place. Les repreneurs ont l’air de mener une politique qu’on souhaite. Ils ont confiance en Marseille. C’est un signe que Marseille va mieux. [11]

12. A Marseille, ça bouge, et dans le bon sens. Le marché est sain, dynamique et la municipalité joue le jeu. [12]

13. L’engouement est général. Il y a encore quelques années, personne n’aurait imaginé que certains endroits puissent atteindre de tels niveaux de prix ! [13]

14. (Le financier Mirés) avait proposé de raser purement et simplement les trois collines sur lesquelles Marseille était établie depuis l’Antiquité (buttes Saint-Laurent, des Moulins et des Carmes) et qui formait un écran entre les deux ports. A leur place, un quartier tout neuf et plat pourrait être construit. [14]

15. Nous faisons une opération de réhabilitation lourde, ce qui exige que les immeubles soient vides. Nous avons un budget d’éviction et d’indemnisation et nous proposons un accompagnement au relogement. [15]

16. La population est sursaturée d’éléments étrangers, ses possibilités d’absorption sont arrivées à l’extrême limite. [16]

17. L’Italie, le Piémont surtout, secoue sur Marseille toutes ses saletés, mendiants, vagabonds, aventuriers, cordonniers, réfugiés politiques. [17]

18. La rue de la République serait une des voies les plus majestueuses de France si elle était mieux habitée, mais la population aristocratique et bourgeoise ne s’y est point portée. Ces maisons, comparables à celles des voies maîtresses du Paris moderne, plus somptueuses même, montrent à beaucoup de fenêtres des linges qui sèchent. [18]

19. Il ne se commet pas un crime à Marseille sans qu’un Piémontais sorti de sa tanière des Grands-Carmes n’y ait trempé le petit doigt. [19]

20. Ajoutez à cela que tous ces sectaires de Mahomet - de Moise - apportent à Marseille leurs mœurs dépravées. Ici la bigamie règne en plein et publiquement. Tous les négociants ont une maîtresse, deux, trois, s’ils ont le moyen de les entretenir - et la femme à contrat est logée élevant les enfants du « pacha » - et tout le monde trouve cela très bien. C’est passé dans les mœurs tous le font, cette coutume fait loi. [20]

21. Moi, je pense qu’il y a un problème. On le sent bien ici à Marseille, il suffit de se balader dans le centre-ville...pour se rendre compte que là où le Front National fait ses meilleurs scores, et on va parler simplement en termes électoraux, c’est l’endroit de la ville qui est le plus pourri, c’est-à-dire c’est tous les alentours de la Canebière où vous vous retrouvez avec 60% des appartements qui sont insalubres et qui sont donc habités par des clochards, des marginaux, des immigrés, par toute une faune qui est insupportable. [21]

22. Sur la colline des Accoules, (NDLR quartier du Panier près du Vieux port) entre les plus impurs où s’amasse l’écume de la Méditerranée, triste gloire de Marseille dans une décrépitude et un degré de pourriture dont à peine, sans l’avoir vu, on pourrait se faire une idée ; il semble que la corruption, la lèpre, gangrènent jusqu’aux pierres. Cet enfer vermoulu, cette espèce de charnier en décomposition, est un des lieux du monde où la tuberculose fait le plus de ravages. C’est l’empire du péché et de la mort. Ces quartiers jadis patriciens abandonnés à la canaille, à la misère et à la honte, quel moyen de les vider de leurs pus et de les régénérer ? [22]

23. Nous rénovons des quartiers qui étaient des No man’s land il y a dix ans. Là, Marseille bouge, c’est normal que cela provoque des inquiétudes. Si les privés rénovent, il faut aussi que les loyers soient plus chers. C’est ça la loi du marché. [23]

24. Ils ne vendront plus au prix ordinaire, mais voyant qu’il faudra passer leurs mains, le feront à prix excessif. Il n’y a nation au monde plus cupide que celle-là qui pour gagner davantage vient courir jusqu’ici. [24]

25. Des considérations d’ordre militaire rendaient indispensable la suppression de certains quartiers. Les autorités françaises manifestaient d’autant plus d’empressement que depuis très longtemps des raisons d’hygiène et d’urbanisation commandaient que des dispositions rapides et radicales fussent prises à l’égard des quartiers. [25]

26. Les canons des galères et des forts braqués contres la ville avec ordres aux commandants de tirer au premier signe : un moyen de contenir la chiourme qui avait menacé de se révolter et de se joindre à la canaille pour faire main basse aux riches et saccager la ville. [26]

27. Marseille est un repaire de bandits internationaux. Cette ville est le chancre de l’Europe. Et l’Europe ne peut vivre tant que Marseille ne sera pas épurée. [27]

28. Marseille, Marseille défigurée, Marseille dont certains quartiers constituent autant d’enclaves étrangères et demain ennemies (...), Marseille dont la vocation est d’être la capitale du monde méditerranéen, mais non le parking. [28]

29. Il y a au centre de Marseille, au seuil de la banlieue nord où notre ville progresse attirée par le port, un quartier qui doit disparaître. Quand le démolisseur demandera où frapper, c’est sur les murs pouilleux de Saint-Maffre, vers la butte des Présentines, qu’il devra tourner les yeux, et son pic, en ouvrant les brèches dans le Casbah des fripiers. [29]

30. Où la physionomie de la rue est sur le point de subir une profonde modification, c’est dans notre vieux Marseille. L’élément italien est sur le point d’y prédominer. [30]

31. Il faut des logements de qualité pour les cadres supérieurs mais il faut aussi que l’offre pour les revenus moyens soit pourvue. [31]

32. Il faut arrêter tous ceux qui ne prouveront pas, d’une manière à ne laisser aucun doute, qu’ils sont anciens catholiques. Certains apportent des attestations qu’ils sont catholiques. Cela ne doit pas suffire. Il faut qu’ils prouvent qu’ils l’on toujours été. [32]

33. On annonce que 40 000 de ces hôtes sont en route pour la France, ce qui revient à dire que la variole, le typhus et la peste se dirigent vers nous, s’ils n’y sont pas déjà en germe pullulant depuis l’arrivée des premiers de ces immigrants dénuées de tout réfractaires à nos mœurs occidentales, rebelles de toutes mesures d’hygiène, immobilisés dans leur indolence résignée, passive, ancestrale. [33]

34. Qu’ils quittent Marseille en vitesse, qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux. [34]

35. Plus je vois cette ville de Marseille et plus elle me déplait. Cette ville n’est pas française. Il y a ici un ramassis de toutes les nations. C’est une espèce de Gibraltar, de Barcelone, de Bruxelles, de Nouvelle-Orléans. La majorité des négociants de cette ville ont une origine peu honorable. Ces sont en général les banqueroutiers de tous les pays. Un Italien, un Grec, un Turc, un Africain et tous ceux de la côte du Levant ont-ils fait chez eux de mauvaises affaires, ou ont-ils sur leur compte quelques mauvaises reliquaires : ils viennent à Marseille. [35]

36. La Chambre de Commerce estime la clientèle à entre 30 et 35 000 immigrés de passage, le renouvellement étant permanent. Une véritable manne dont il se pourrait fort qu’elle dépasse les cents milliards de centimes...Soit un chiffre d’affaires supérieur à ce que réalisent les ensembles Centre Bourse et Bonneveine (NDLR Deux des plus importants centres commerciaux de Marseille). [36]

37. Pourquoi Marseille est-elle soumise au terrorisme des sans-abri ? Le banc est un lieu de parole, mais il y a toujours quelqu’un pour me demander de déboulonner celui qui est sous ses fenêtres... Et c’est difficile de résister. [37]

38. Dans la journée que de fois certaines rues ne sont-elles encombrées au point qu’on ne peut circuler sans vaincre une résistance le plus souvent hostile ! Nos femmes mêmes sont presque exclues des rares fontaines des quartiers ouvriers. Pourtant nous sommes chez nous. [38]

39. Nous en avons assez ! Assez des voleurs algériens, assez des proxénètes algériens, assez des fous algériens, assez des tueurs algériens. [39]

40. La population marseillaise réclame au gouvernement qu’il interdise rigoureusement l’entrée des ports français à ces immigrants et qu’il rapatrie sans délai ces lamentables troupeaux humains gros danger public pour le pays tout entier.. [40]

41. Il y a des phénomènes qu’une société ne peut tolérer sans se mettre en péril. L’immigration irrégulière crée des phénomènes de rejet très dangereux pour une démocratie. [41]

42. Et d’où vient ensuite, que le soir tous ces petits Marseillais ne sont pas couchés ? D’où vient que l’on rencontre des gamins de 8 à 10 ans dans les galeries des cafés-concerts ou dans les bonnets d’évêques du Gymnase ? Pourquoi ne sont-ils pas à la maison à cette heure-là ? Autrefois on n’obtenait l’autorisation de sortir dans la soirée que lorsqu’on avait du poil au menton. Mais par le temps qui court c’est une liberté qui confine presque à la licence. [42]

43. La réhabilitation induit une augmentation des loyers car les prestations seront meilleures. Mais nous n’excluons pas les habitants de leur quartier. Ils sont relogés dans les immeubles voisins. Il est vrai que seules les personnes qui pourront assumer l’augmentation des loyers pourront occuper ces logements. [43]

44. Dans l’avenir lorsqu’on écrira l’histoire de Marseille on soulignera ce fait remarquable qu’en faisant évacuer le vieux quartier patricien déshonoré par le XXe siècle l’organisateur avait utilisé des policiers français et allemands comme un groupe d’ingénieurs ou de médecins. Le romanesque dans leur travail ce fut la tranquillité et la précision. [44]

45. Pour que les gens soient mélangés il faut que certains partent. [45]

*Psychogéographie : Étude des effets précis du milieu géographique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement affectif des individus...


[1Claude Valette adjoint au maire de Marseille délégué à l’urbanisme, cité par Eric Zemmour dans le figaro ,18 novembre 2003

[2Louis Fréron, proconsul envoyé par la convention, 1794, cité dans le Paul Gaffarel, « La terreur à Marseille » extrait des Annales de Provence, Niel, 1913.

[3Eric Foillard, président du directoire de Marseille République,filiale du fonds de pension Lone Star, cité par Michel Henry dans Libération, 30 sept 2004.

[4Pierre Laval, chez du gouvernement de Vichy , janvier 1943, cité dans Marseille sous l’occupation André Négis, Editions du Capricorne, 1947.

[5Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, cité dans la Tribune, 5 Décembre 2001.

[6Eric Foillard de Marseille-République (idem note 3).

[7Walther Kiaulehn, correspondant de la revue allemande Signal, avril 1943, à propos du dynamitage du quartier de la Mairie, cité dans Marseille 1943 La fin du Vieux Port Gérard Guicheteau, Daniel & Cie / Le Provençal, 1973.

[8Danielle Servant, adjointe de Marseille déléguée au logement, citée par Myriam Guillaume La Marseillaise, 25 août 2004

[9Jean-Claude Gaudin, cité par Florence Muracciole dans le matin, 9 novembre 1985.

[10Flora Tristan, Le Tour de France (1844), Indigo & Coté femmes éditions, 2001.

[11Danièle Servant, adjointe au maire de Marseille déléguée au logement, citée par Michel Henry dans Libération, 30 septembre 2004.

[12Guy Nafilyan, président de Kaufman & Broad France, cité par Michel Philippe Baret dans la Provence, 21 janvier 2000.

[13Charles Boumendil, directeur de la société d’économie mixte Marseille-Aménagement, cité par Marina Alzacar dans l’Express, 6 septembre 2004

[14André Bouyala d’Arnaud, conservateur de la bibliothèque de la Ville de Marseille, dans Marseille sous le Second Empire, Chambre de commerce et d’industrie de Marseille / Plon, 1960

[15Jean Pierre Bernard, responsable des « médiateurs » de Marseille République cité par Aliette de Broqua dans le Figaro, 1er février 2005.

[16Rapport préfectoral sur les réfugiés arméniens octobre 1923, cité dans Migrance - Histoire des migrations à Marseille / Edisud, 1990. Emile Termine,

[17Le Procureur du Roi au Garde des Sceaux, 1834.

[18Victor-Eugéne Ardouin- Dumazet, Voyage en France, Berger-Levrault, 1899.

[19Léon Gozlan, 1865, cité dans Migrance - Histoire des migrations à Marseille, Edisud, 1990 Emile Temime.

[20Flora Tristan Le Tour de France« 1884 », Indigo & Coté femmes éditions 2001.

[21Renaud Muselier, dans La Campagne de Provence, film de Jean-Louis Comolli et Michel Samson, 1992.

[22Louis Gilbet, membre de l’Académie, Marseille, périodique municipal, 21 octobre 1942, cité dans, Marseille 1943 - La fin du Vieux Port, Gérard Guicheteau Daniel & Cie / Le Provençal, 1973.

[23Jean-Claude Gaudin cité par Myriam Guillaume La Marseillaise, 2 11 2004.

[24Mémoire des consuls de Marseille au roi à propos des Juifs et des Levantins, 1623.

[25Communiqué officiel, à propos du dynamitage du quartier de la Mairie, publié par Le Petit Marseillais, 7 février 1943, cité dans La fin du Vieux Port Marseille 1943,Gérard Guicheteau, Daniel & Cie / Le Provençal, 1973.

[26P.Giraud, religieux de la Trinité, 1709.

[27Karl Oberg, Hohere SS und Polizei Furher pour la France, 14 janvier 1943, cité dans Marseille se souvient du temps des rafles, Musées de Marseille, 1995 Anne Sportiello-Boursaus,

[28Jean-Marie Le Pen, meeting à Marseille, cité dans Au Front Anne Tristan, , Gallimard, 1987.

[29Jean Ballard et Gaston Castel Marseille-Métropole, Les Cahiers du Sud 1934.

[30Horace Bertin Les Marseillais, Mœurs et Paysages Alphonse Lemerre Editeur 1888.

[31François Jalinot, directeur du développement de l’établissement public Euroméditerrannée, cité par Erwan Blanchard La Marseillaise, 15 mai 2001.

[32Le comte de Grignan aux échevins de Marseille, 1686

[33Siméon Flaissiéres, maire de Marseille au Préfet des Bouches-du-Rhône, à propos des réfugiés arméniens, octobre 1923, cité dans Migrance- Histoire des migrations à Marseille Emile Temime Edisud, 1990

[34Gaston Defferre, maire de Marseille à propos des rapatriés d’Algérie, cité par Camille Gilles dans Paris-Presse, 26 juillet 1956.

[35Flora Tristan, Le Tour de France, 1884, Indigo & Cotés femmes éditions, 2001.

[36Jean-Luc Crozel, Le Méridional- La France 3 août 1985

[37Gérard Chenoz adjoint au maire de Marseille délégué au centre-ville, cité par Valérie Simonet dans Marseille, L’Hebdo 29 juin 2005.

[38Chronique non signée sur les immigrés piémontais, l’Egalité, 8 12 1872.

[39Gabriel Domenech éditorialiste du Méridional-La France, 26 août 1973

[40Siméon Flaissieres, maire de Marseille, à propos des réfugiés arméniens, 1923 cité dans Migrance Histoire des migrations à Marseille Emile Temime Edisud, 1990.

[41Christian Frémont préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, à propos des Roms cité par Michel Henry dans Libération 13 novembre 2003.

[42Horace Bertin les Marseillais Mœurs et paysages, Alphonse Lemerre Editeur, 1888.

[43Charles Boumendil directeur général de Marseille Aménagement cité par Erwan Blanchard dans la Marseillaise 15 août 2001.

[44Walther Kiaulehn correspondant de la revue allemande Signal, avril 1943, cité dans Marseille 1943 La fin du Vieux Port, Gérard Guicheteau, Daniel & Cie / Le Provençal 1973)

[45Gérard Chenoz adjoint au maire de Marseille délégué au centre-ville cité par Didier Berneau dans L’Humanité 21 avril 2000.



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