« Vivre c’est risquer » ( emprunté au mur des toilettes...)

Merci et bonne année
un poème que j’ai envie de vous faire partager,

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Pablo Neruda
1971

Bises, tout plein d’amour, à bientôt

Nouvel an cosmopolite

Ça y est nous avons dit au revoir à la Patagonie et mis résolument le cap au nord. Quelques dizaines d’heures de bus nous attendent pour rejoindre l’Equateur alors il ne faut pas trainer ! On a quand même trainé un peu en vérité, un peu à l’île de Chiloé pour sa gastronomie étrange (ragout de viande, fruits de mer : pas top du tout, huitre énormes pas top, ormeaux [1] top) ses petites églises en bois et son climat normand.

Puis sur Villarica et son fameux volcan, le cadre est idyllique : plages de sable noir, lacs aux eaux cristallines dans lesquels se reflète le cône enneigé du volcan (qui fumote quelques petits nuages de temps en temps), et en plus il commence enfin à faire chaud ! Région idéale si il en est, du ski l’hiver des baignades dans les lacs l’été sauf que dès que vous êtes un peu en altitude vous êtes attaqué par des millions de taons très agressif qui pique travers tous les vêtements que l’on a pu mettre. Ils nous ont empêché de faire la moindre pause lors de nos randonné, nous avons marché du coup jusqu’à onze heures d’affilé ! Avalant ce jour-là 35 km et 1600m de dénivelé… heureusement le soir ils se regroupent en nuées au-dessus des points d’eau et se font à leur tour dévorer par centaine par de très jolie mésange qui les déciment sans vergogne. Ces petits oiseau-là ont depuis dépassé l’aigle royal ou même le phénix dans la hiérarchie des oiseaux…

Nous commençons sérieusement à songer à troquer les chaussures de rando et les gros sacs plein de pull contre des tongs et un maillot. Au programme : détente (on profite avant d’attaquer les séries de 20 heures de bus !) , hydro speed , , sources chaudes , plages ... Un vrai petit air de vacances ...

Nous avons passé le nouvel an ici avec une joyeuse petite troupe composée d’une anglaise, d’un chilien, d’un couple d’australiens et de deux suisses allemandes et si nous avions encore quelques petits problèmes pour nous comprendre en 2008, bizarrement en 2009 plus du tout !

Prochaine étape Valparaiso, un port mythique au bord du Pacifique ...