Le PCF fut il pour l’autogestion ?

jeudi 12 mai 2011
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« Ce n’est pas un hasard, dit Jacques Scheibling, si c’est dans la brochure du PCF, « La liberté guide nos pas », document de l’automne 1977 destiné aux organisations syndicales, que le mot « autogestion » a été écrit pour la première fois. » Par le PCF, bien évidemment..

Jacques Scheibling précise toutefois que « néanmoins le 22e congrès ne lance pas le mot d’autogestion. L’autogestion n’est pas dans la lettre du 22e congrès, même si l’on peut considérer qu’elle est sous-jacente dans son esprit. »

QUI SONT LES PARTISANS DE L’AUTOGESTION ?

« C’est en fait un an plus tard, précise-t-il, en plein coeur de la bataille pour l’actualisation du Programme commun, que l’autogestion apparaît clairement dans notre vocabulaire.

D’ailleurs, c’est le moment où le Parti socialiste décide de liquider le contenu transformateur du programme commun, où il refuse non seulement les revendications syndicales essentielles concernant le SMIG, mais aussi les conseils d’ateliers et l’élection des présidents des sociétés nationalisées.

« Il devient alors impérieux de révéler, au sens fort du terme, que les partisans de la démocratie dans les communes, à l’entreprise, les véritables partisans de l’autogestion, ce sont les communistes et non la social-démocratie. »

Nous sommes alors en 1979. Bien près de ce mois de mai de 1981 dont il est beaucoup question ces jours derniers, pas toujours à bon escient bien sûr.

UN LIVRE : POUR UNE STRATEGIE AUTOGESTIONNAIRE

Ils se sont mis à trois pour nous conter cette histoire qu’ils vivent pleinement alors :

- Jacques Scheibing, que nous venons de citer, qui est agrégé de géographie et collaborateur du Comité Central du PCF, chargé des questions de l’Aménagement du territoire.

- Félix Damette, également agrégé de géographie, membre du Comité Central du PCF et responsable du secteur « Régions ».

- Gilbert Wasserman, journaliste à « France Nouvelle », interroge judicieusement les deux géographes précédents.

Le livre qu’ils publient en août 1979 s’intitule : « Pour une stratégie autogestionnaire ».

Comme repères chronologiques, retenons quelques dates :
- 1976, 22e congrès du PCF,
- 1977, actualisation du programme commun,
- 1978, élections législatives et grande discussion entre communistes sur les résultats,
- 1979, 23e congrès du PCF.

Ce sont quatre années qui pèsent lourd, c’est le titre qui est donné à la première parti de l’ouvrage.

DES ANNEES QUI PESENT LOURD

Félix Damette le précise d’emblée : dans cette période, il n’y a pas que l’autogestion qui est venue mais aussi beaucoup d’autres choses.

Le 22e congrès, c’est d’abord l’aboutissement d’une longue évolution du Parti. C’est un congrès historique dans la mesure où il apporte des éléments tout à fait nouveaux. Il définit politiquement et théoriquement la notion de voie démocratique au socialisme et la notion de voie française à un socialisme aux couleurs de la France. Il n’est pas le « bouclage » d’une politique achevée, il est un appel à continuer la réflexion et approfondir notre politique.

Dans ce contexte, les élections de mars 1978, leurs résultats pour le moins mitigés, entraînent un immense effort d’analyse...

« Le Comité Central d’avril parvient, dit Jacques Scheibling, à ouvrir en quelque sorte les portes d’une nouvelle stratégie. L’échec électoral ne remet en rien en cause l’orientation du 22e congrès mais, au contraire, renforce la nécessité de poursuivre dans la voir tracée par le congrès. La crise engendre des comportements contradictoires, aspiration au changement mais aussi de phénomènes de résistance au changement. C’est là aussi qu’est avancée l’idée d’union à la base et l’idée de créer pas à pas les conditions d’un changement. Cela permet une nouvelle synthèse qui constituera l’amorce d’une démarche nouvelle, celle que le 23e congrès poussera plus loin, et qui est la démarche autogestionnaire. »

UNE INTERPRETATION DROITIERE DU 22èmeCONGRES

Aussi, pour Félix Damette, « le 23e congrès prolonge tout à la fois le 22e congrès et le Comité Central d’avril 1978 et est caractérisé par le fait que non seulement il prend pleinement en compte l’idée autogestionnaire, mais aussi qu’il définit une démarche autogestionnaire, démarche qui suppose une liaison très forte du Parti avec les masses. »

Il évoque aussi, dit-il, « avec une tonalité nettement autocritique, une sorte d’euphorie du 22e congrès » qui a pu conduire chez certains camarades à une interprétation droitière de ce congrès consistant à édulcorer le contenu de classe et à mettre en avant une sorte de conception unanimiste de la démocratie et de l’union que pouvait entraîner par exemple le mot d’ordre « Union du peuple de France ».

L’ABANDON DE LA DICTATURE DU PROLETARIAT

C’est ce moment du débat que choisit Gilbert Wasserman pour rappeler que le 22e congrès a aussi été celui de l’abandon de la dictature du prolétariat. N’y a-t-il pas eu des difficultés d’appréhension ? « Non pas, dit-il, qu’il y ait eu une opposition importante à cet abandon, l’immense majorité du Parti en était d’accord, mais parce qu’elle était perçue comme quelque chose qu’on enlèverait d’un corps de principes constitués et non comme une avancée politique et stratégique. »

Félix Damette abonde : « Il faut dire à quel point les mots que l’on est amené à utiliser peuvent conduire à de véritables glissements de sens et à des glissements politiques. Ainsi le fait que l’on ait parlé d’abandon de la dictature du prolétariat a mis l’accent sur le volet apparemment négatif du processus et a masqué l’essentiel, à savoir que cet abandon n’était que le résultat d’une très grande avancée politique et théorique dans la période précédente et qu’il était un point d’appui pour de nouvelles avancées. »

Jacques Scheibling insiste : « La notion de dictature du prolétariat a été, pendant des années, un élément qui bloquait la réflexion. La levée de ce blocage a été le point de départ d’une réflexion théorique nouvelle. »

LE PCF A UNE HISTOIRE

Jacques Scheibling poursuit cependant : « Cela étant, le Parti communiste a une histoire et de fortes traditions. On ne peut masquer qu’un certain nombre de positions que nous avons prises ont pu heurter certaines de ces traditions et de ces façons d’être communiste qui se sont forgées au fil de dizaines d’années. Le Parti est lui aussi une réalité contradictoire, on l’oublie trop souvent. Toutes ces traditions qui peuvent parfois apparaître comme un frein constituent une richesse dans laquelle le Parti puise ses forces pour se renouveler. »

Dans leur cheminement, nos amis sont conduits à revenir sur les apports du 22e congrès et sur la notion de « perspectives ».

Avec le programme commun, la « perspective » avait pris un sens particulier. Elle ne recouvrait plus le long terme mais le cours terme. Elle était devenue quelque peu un soir d’élections. C’est pourquoi, disent-ils, après mars 1978, on entend la formule : « Il n’y a plus de perspective. »

LE RETOUR DE LA PERSPECTIVE

« Pour nous, dit Félix Damette, une perspective, c’est une réponse à la question : « Quel socialisme voulons-nous ? Et par quel moyen voulons-nous y aller ? ». Dès lors, les problèmes de perspective ne renvoient pas à la prochaine consultation électorale, mais à la période historique dans laquelle nous nous trouvons... Ce qui caractérise la période présente, c’est que la perspective a été très nettement tracée par le 22e congrès... »

Au 22e congrès, dit-il, nous définissons le socialisme comme la démocratie jusqu’au bout. Nous répondons ainsi à une vieille question du mouvement ouvrier et révolutionnaire qui consiste à se demander quel rapport il y a entre la démocratie et le changement de société...Ce changement sera réalisé dans un processus démocratique qui permettra d’aller toujours plus loin dans la démocratisation de la vie économique, sociale et politique...Rien n’est plus éloigné de l’idée de modèle que cette idée de processus de démocratisation.

LE CONTENU DE CLASSE

« La démarche dont nous parlons, poursuit Félix Damette, a ipso facto, un contenu de classe et ce pour deux raisons : d’abord parce que, dans le régime capitaliste, c’est la classe ouvrière qui est la victime par excellence du manque de démocratisation dans tous les domaines. Ensuite, parce que c’est la classe ouvrière qui est la force décisive et dirigeante du combat démocratique. Le combat démocratique est un combat de classe qui pose certes des problèmes d’alliances, mais qui les pose autour de la classe qui a le rôle décisif et qui est la classe ouvrière... »

Par ailleurs, dit-il encore, « socialisme aux couleurs de la France », cela signifie « un socialisme qui, non seulement prend en compte les caractères de la formation sociale française, mais qui en même temps s’appuie sur ses caractères nationaux. L’histoire de France est ainsi faite que de nombreux acquis démocratiques en sont issus. Donc, notre démarche démocratique vers le socialisme consiste à s’insérer pleinement dans la formation sociale française, telle qu’elle s’est constituée, et à vouloir développer ses caractères originaux dans le sens de la transformation. »

LE SOCIALISME ET LA DEMOCRATIE

Félix Damette est amené à dire que, sur ces questions de la démocratie, « il y a des périodes d’avancées intéressantes comme le Front populaire, puis la Libération, mais aussi des périodes de stagnation, voire de recul. »

« Il y a eu la Seconde Guerre mondiale et surtout ensuite la « guerre froide » qui a entraîné un arrêt du mouvement en ce sens . Il y a eu aussi les effets dans notre pays et dans notre parti de ce que l’on a appelé le dogmatisme stalinien. Tout cela est à relier à la fameuse question du retard que nous avons pris en 1956.

« Au fond, le progrès de notre parti sur la question de la démocratie ne va reprendre son cours qu’à partir des années suivantes. Et c’est ce mouvement là, qui n’a pas été linéaire mais plutôt tatonnant et même heurté, qui arrive véritablement à maturité avec le 22e congrès.

« C’est bien à ce congrès que nous pouvons montrer qu’il n’y a pas de contradiction entre le socialisme et la démocratie et, en particulier, la démocratie prise au sens du suffrage universel, mais qu’au contraire nous sommes en mesure de les associer et de faire du suffrage universel un des instruments de la marche au socialisme. »

LES 22 ET 23e CONGRES

« C’est au 22e congrès, poursuit Félix Damette, que nous sommes à même de résoudre la question du pluralisme, celle aussi de la propriété. Autrement dit, l’importance historique de ce congrès réside dans le fait que nous possédons enfin, au terme d’un long cheminement, la solution à une question de portée historique pour le mouvement ouvrier français...

« La démocratie est l’élément central qui nous permet d’aborder de manière renouvelée toute une série d’autres questions. Ainsi de l’analyse que nous faisons des pays socialistes, ainsi de la condamnation très ferme que nous formulons du stalinisme avec toutes les conséquences que cette condamnation doit entraîner dans les domaines les plus divers, ainsi enfin du rejet de tout modèle. »

Pour Jacques Scheibling et Félix Damette, dans le prolongement, le 23e congrès va articuler le plan des luttes de défense des travailleurs et le plan politique des perspectives.

Jacques Scheibling est clair : le 23e congrès, c’est l’accomplissement du 22e. En 1976, on a jeté les fondations et c’est en 1979 que l’on a pu, sur la base de l’expérience, poursuivre la construction.

« Le 23e congrès, dit-il, comme accomplissement du 22e, met au jour une stratégie autogestionnaire fondée sur une démarche nouvelle...

« Elle ne repose plus sur un processus formé d’étapes globales et définies à l’avance, mais sur un autre type de processus constitué d’avancées partielles se nourrissant les unes les autres et s’articulant les unes avec les autres...pouvant déclencher dans tous les domaines des mouvements de transformation de la société mais pas forcément au même moment et au même niveau.

« C’est l’ensemble de cette démarche qui, selon nous, permettra au peuple français d’aller au socialisme.

« Ce que nous définissons là, c’est donc tout à la fois une stratégie autogestionnaire et une stratégie révolutionnaire puisque, ce dont il s’agit, c’est de la transformation socialiste de la société française. »

L’AUTOGESTION ET L’ANTICOMMUNISME

Il est bien évident que ce qui est affirmé là n’a pas toujours été la position du PCF.

Gilbert Wasserman le rappelle : « Ce n’est un secret pour personne, le Parti communiste a pendant un certain nombre d’années combattu, et même parfois vivement, ceux qui se faisaient les porteurs de l’idée d’autogestion et d’une certaine façon l’idée elle-même...Il faudrait repréciser ce que nous combattions à l’époque. »

Pour Jacques Scheibling, en 1968, l’autogestion était défendue par le PSU, par la CFDT et par certains groupes gauchistes. Et, dit-il, le Parti socialiste a vite compris le parti qu’il pouvait tirer de l’opération. Ce que toutes ces forces politiques avaient en commun c’était, au fond, leur anticommunisme. Elles se servaient de l’autogestion pour refuser l’union et pour refuser le contenu nécessaire de cette union. C’est Charlety !

Félix Damette va au plus fondamental : « L’autogestion a été lancée sur le mode typiquement social-démocrate : le problème de la propriété des entreprises est quelque chose de dépassé, ce qui compte aujourd’hui, c’est la gestion. C’est pour s’opposer à notre position permanente qui considère la propriété comme décisive qu’a été lancé le mot d’ordre selon lequel c’est la gestion qui est l’élément principal... »

PAS D’AUTOGESTION SANS PROPRIETE COLLECTIVE

« Il faut rappeler cela, poursuit Félix Damette, car lorsque nous parlons d’autogestion, ce n’est jamais en opposition avec la propriété collective des grands moyens de production et d’échange. Nous les considérons au contraire comme complémentaires...

« Cela ne nous empêche pas de considérer que nous n’avons pas immédiatement su prendre en compte, en 1968, tout ce qui germait de positif et dont l’autogestion faisait partie. Cela germait dans une grande confusion idéologique et était accompagné de manoeuvres en tous sens. Nous avons eu raison de dénoncer les manoeuvres mais nous n’avons pas senti assez vite tout ce qu’il y avait là de neuf. »

DES AVANCEES

Jacques Scheibling cite alors Georges Marchais qui, en 1973, dans son livre « Le Défi démocratique » écrit : « Si l’autogestion veut dire démocratie dans l’entreprise, dans les communes, dans la société, alors nous ne sommes pas contre. Mais si cela signifie prétendre apporter des changements dans la gestion des entreprises, sans les modifications structurelles nécessaires, sans poser le problème de la propriété, alors l’autogestion n’a pas de sens. »

Jacques Scheibling signale une autre avancée significative, le livre écrit par Lucien Sève, Jean Fabre et François Hincker : « Les communistes et l’Etat ».

« Dans ce livre, dit-il, postérieur au 22e congrès, l’évolution n’est pas encore achevée, mais on sent déjà une démarche nouvelle intégrant une réflexion approfondie à propos des aspirations profondes que fait surgir la crise de la société. La notion utilisée dans ce livre est celle d’une « autogestion nationale d’ensemble ». Cette formule est un nouveau pas en avant, mais elle est aussi révélatrice des limites de l’étape dans laquelle nous nous trouvions alors...La formule « autogestion nationale » peut avoir un sens si elle signifie une pénétration autogestionnaire de tous les niveaux et de toutes les structures. »

OUI, NOUS SOMMES POUR

« Enfin, à partir de l’automne 1977, nous disons « oui, nous sommes pour ! ». C’est un changement qualitatif évident. C’est donc à partir de là que, parlant d’autogestion, nous n’allons plus nous situer par rapport à ce qu’en disent les autres mais par rapport à ce que nous-mêmes en pensons. »

Ce que nous en pensons renvoie à la crise de la société, à l’évolution des forces productives, des rapports de production et des relations sociales après la phase d’essor du capitalisme.

Pour Félix Damette, il y a une prise en charge croissante de toute une part des problèmes dits de société par les appareils étatiques. Mais le patronat et le pouvoir veulent diminuer les dépenses sociales.

Est-ce que l’on assiste pas à un phénomène de grippage en matière de prise en charge par l’Etat, de façon centralisée et bureaucratique, des problèmes de société ?

AVEC LE CAPITALISME, L’ETATISME ET LA BUREAUCRATIE

Ce que le capitalisme aggrave dans sa crise aboutit à une déshumanisation des relations sociales, à l’installation de nouvelles ségrégations dans les relations entre les hommes, ségrégations par l’inégalité sociale, mais aussi isolement des individus...Il y a renforcement du sentiment d’isolement de chacun, qu’il s’agisse du travail, de la vie sociale en général, isolement des individus, isolement des groupes les uns par rapport aux autres, voire isolement entrer les formes culturelles.

La prise en compte de ces aspects conduit sur la piste de l’autogestion : recomposer la société, les mécanismes et les relations sur une autre base, avec la participation directe des intéressés, à partir des intéressés eux-mêmes.

L’idée d’autogestion est très fortement liée à l’existence de collectifs et de collectivités. Il faut des communautés ayant une cohérence, une consistance, qui se sentent solidaires et co-responsables. L’autogestion repose sur cette idée d’assumer ensemble des responsabilités pour traiter des problèmes communs, partout où il y a des groupes humains qui ont besoin de vivre ensemble.

LA SOLIDARITE ET LE VIVRE ENSEMBLE

Cela renvoie à la solidarité, aux différentes formes de solidarité qui ont pu exister, à la création de nouvelles solidarités.

Ici, ces aspirations trouvent naturellement des formes d’expression en référence à des acquis de la vie démocratique. Il y a différents lieux où s’expriment naturellement ces aspirations, des lieux privilégiés parce qu’ils sont ceux où sont les plus capitalisées les traditions démocratiques et révolutionnaires de la classe ouvrière et de la nation française. Ces lieux sont l’entreprise et la commune.

Pour Jacques Scheibling, un point n’a pas été suffisamment abordé, celui du centralisme bureaucratique et de l’étatisme. Un des effets de la vie actuelle, dit-il, c’est le renforcement de l’Etat, le renforcement de la machinerie bureaucratique et étatique. Il est vrai que le centralisme s’appuie sur une tradition en France, la captation par la bourgeoisie de l’unité nationale. Aujourd’hui, il s’agit pour elle d’empêcher que les aspirations montantes ne remettent en cause le système lui-même. Et la crise produit elle-même la tendance de l’Etat à son propre renforcement, à son intervention dans tous les domaines de la vie sociale. Mais plus la bureaucratie prolifère, plus les gens peuvent avoir envie de prendre en mains leurs propres affaires.

Cet exposé est loin d’épuiser toute la richesse du livre, lequel exprime les préoccupations d’une époque datée. Nous aurons peut-être l’occasion d’y revenir.

Je l’ai dit, nous étions en 1979.

L’histoire allait prendre un autre cours. La « pédagogie du renoncement » que ne tarderait pas à mettre en oeuvre le vainqueur des élections de 1981 rangerait vite ces nouvelles élaborations au musée des antiquités, qu’il ait eu ou non l’aval des dirigeants d’alors du PCF.

Le temps est-il venu de les en sortir pour leur donner une nouvelle vie ?

Je viens de recevoir un « Projet de Manifeste pour l’autogestion » portant la signature de Jean-Pierre Lefebvre. A débattre, dit-il... Significatif ?



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