Cette maison de retraite est, souventes fois, un réceptacle
pour hommes politiques en déclin. Le système électif indirect favorise le copinage et relève davantage de la
cooptation que d’ un scrutin représentatif. Lionel Jospin
( en 1998 ) et Ségolène Royal ( en 2005 ) ont qualifié
cette assemblée « d’ anachronique » et « d’ anomalie démocratique ». De Gaulle ( réferendum 1969 ) voulait supprimer ce « machin ».

Le Sénat, doublon inutile de l’ Assemblée Nationale, se contente de proposer ou d’ amender des textes de lois.
La décision finale, en dernière lecture, revient toujours
à l’ Assemblée Nationale". En période de grande instabilité
politique ( exemple : sous Mac-Mahon ) le bicamérisme
pouvait peut-être se justifier, mais certainement pas
aujourd’hui.

Le coût global pour la collectivité d’un sénateur représente
environ 80.000 ââ€Å¡¬ par mois !
Ce temple de l’ inutilité ( ref.www.actuchomage.org) avec
ses frais de fonctionnement somptuaires et ses avantages
exorbitants permet à l’ Etat d’ engraisser 346 sénateurs,
qui, pour la plupart, cumulent mandats et fonctions.
80 à 90% des 1001 parlementaires ( 577 députés, 78 députés
européens, 346 sénateurs ) sont des « cumulards » qui gagnent
25 à 30.000 ââ€Å¡¬ par mois.
A titre de comparaison, proportionnellement, la France
entretient, à grands frais pour les contribuables, 2 fois
plus de parlementaires qu’ en Allemagne et 7 fois plus
qu’ aux Etats-Unis.