La Triade Ségolène Sarko Bayrou :

des intérêts des plus riches, des idées de la Trilatérale
lundi 16 avril 2007
popularité : 3%

Ou pourquoi, au premier tour je ne voterai pas pour eux.

Leur programme commun, dont ils ne parlent pas, est en matière économique
celui des institutions soutenant la “gouvernance raisonnable”.

En quoi consiste t elle ?

La proposition du dernier arrivé, Bayrou, nous en donne un élément : il propose
(Émission mots croisés du 18 février 2007) de taxer tous les biens, y compris de
l’outil de travail, à un taux très faible, 1 pour mille, ce qui selon lui donnerait
”environ” (ce qui est à voir) ce que donne l’actuel ISF, soit environ 4 milliards
d’euros.

On en déduit donc que les 400.000 contribuables assujettis à l’ISF, possèdent un patrimoine global (hors oeuvre d’art) de 4000 milliards
d’euros. Soit, tout compris (l’outil de travail inclus),
de 11 millions d’euros par personne fiscale... De plus, si on considère que
la partie basse de l’ISF, dont les “nouveaux entrants”, n’a en général qu’une
maison, un appartement, et quelques actions, soit 1 million d’euros en tout. Il
apparaît donc que le chiffre est plutôt de 22 millions par foyer (plus de 100
millions d’anciens francs) sur 200.000 foyers, soit moins d’1 % de la population.

La “gouvernance raisonnable” promue par ces 3 candidats est en réalité la
prise de pouvoir par une toute petite minorité des leviers de pouvoir et de
contrôle principaux de la société. Ceci grâce à un transfert massif de richesses
et de revenus à cette petite minorité, et au détriment du plus grand nombre. Pour s’en convaincre, il faut donc estimer ces revenus, ces richesses et
ce transfert.

Nous nous heurtons alors à une très grande opacité : les statistiques disponibles ne permettent que des estimations, les données sont sou-
vent confuses, permettant de dissimuler l’essentiel. C’est donc une tentative
d’estimation, malheureusement entachée d’erreur actuellement incontournable
(un rapport de sénateur de droite sur la richesse déplorait même cette opacité),
que je vais essayer de faire en premier lieu.

Patrimoine global de la nation : estimation de son montant et de sa répartition

Le patrimoine global des Français est évalué par l’INSEE en 2003 à 8244 milliards d’Euros (J.F Baron, Janvier 2006). Cette évaluation nous livre certaines
informations, mais il faut interpoler [1] certaines données pour faire apparaître une réalité que l’on cherche à masquer.

Ce patrimoine de 137.000 euros par
personne, se répartit entre l’Etat, l’outil de travail des plus riches (les 200 000
affiliés à l’ISF), celui des très petites entreprises, celui constitué par les logements des français propriétaires de leur logement (2143 milliards). L’INSEE
prétend tout compter, actifs et passifs, mais compte comme actif les terres
et bâtiments possédés par des étrangers en France, alors que c’est un avoir
étranger sur la France.

Selon un rapport sénatorial sur la richesse, les investissements étrangers en France sont passés de 121 milliards d’euros en 1993,
à 411 milliards d’euros en 2003. Les investissements français à l’étranger passant de 142 milliards à 570 milliards, soit un solde positif de 160 milliards en
faveur de nos capitalistes.

Selon Marianne (septembre 2006), le patrimoine est de 10900 milliards en
2005, dont 8097 pour les ménages. Les actifs sont de 31 236 milliards,les passifs
de 20336. Il y aurait, selon Marianne, environ 4000 milliards d’Euros d’avoirs
étrangers (financiers et usines) de l’étranger sur la France, largement compensés
par l’investissement français à l’étranger (bilan net de quelques centaines de
milliards d’Euros).

Où se situe la réalité ? la bourse est possédée à la moitié
par les étrangers, et nos firmes effectuent plus de la moitié de leur chiffre
d’affaires à l’étranger, ce qui donne déjà des chiffres supérieurs à ceux du
rapport sénatorial (800 milliards d’Euros). De même la moitié de la dette de
l’Etat est “internationalisée”, ce qui donne déjà 600 milliards.

On voit que, hors logement, les 2/3 (4000 milliards d’euros) de l’outil
de travail sont possédés par les 0.5% le plus riches. Les 2000 restant sont
répartis entre les ménages, l’Etat et les PME essentiellement.

Une estimation
donne pour les 2.000.000 d’artisans et de commerçants un patrimoine global
entre 200 milliards d’euros et 1000 milliards d’Euros : une entreprise
individuelle n’ayant qu’un ou deux employés ne va guère coûter plus d’un
million d’euros, certainement beaucoup moins .

Les 60 millions de Français
sont 50 % environ à posséder leur appartement, soit environ 2000 milliards
d’euros. Il reste un actif net de 308 milliards d’euros pour l’Etat, certainement
un peu plus : la dette est à la fois petite en absolu (en rapport à la richesse
globale du pays, et petite par rapport à la richesse faramineuse d’une poignée de personnes).

Plus de la moitié du patrimoine français est donc dans la main d’une infime partie
de la population (0.5%), constituée essentiellement de l’outil de travail et de
possessions étrangères, parfois dans la main de non résidents, mais en réalité
français.

Estimation du revenu et de sa répartition

Le PIB français, soit la création annuelle de richesses, est, selon l’INSEE de
1700 milliards d’euros. Cette richesse se répartit entre les “travailleurs”, définis au sens large (salariés, fonctionnaires, commerçants, artisans, artistes, professions libérales...) et les “détenteurs” de capital, toujours
définis au sens large (loueurs, actionnaires, rentiers de l’Etat.

Le travail reçoit 66 %, soit 1130 milliards d’euros, le capital 570 mil-
liards (570 GE). Et de ces 570 milliards, les 0.5 % les plus riches reçoivent 400
milliards environ, puisque l’outil de travail, celui qui est en bourse
ou qui est “OPAisable”, “rend” actuellement à plus de 10%.

Or l’essentiel
de l’outil de travail est possédé, selon une étude de la banque de France
de 1998, reprise par un autre rapport de l’OCDE en 2006, par la partie la
plus riche de la population. 270 000 entreprises non individuelles sont ainsi
possédées par environ 300 000 personnes.

On retrouve la partie haute de l’ISF.
On retrouve simultanément son patrimoine et son revenu. Remarquons aussi
que pour échapper à l’ISF, le propriétaire d’une entreprise doit en posséder au
moins 25% des parts, ce qui indique qu’à minimum, les profits des entreprises,
directs (dividendes) ou indirects (rachat d’actions) redistribuent un quart au
moins à une personne physique : les 100 milliards d’euros du CAC 40 tombent
dans les poches de quelques dizaines d’actionnaires. Et ceci alors que pour
quelques milliards d’euros (ex : le déficit des retraites est évalué à 3 milliards
pour 2008) on détruit la vie de dizaines de millions de citoyens.

De même, remarquons aussi que les sociétés cotées en bourse, qui ne représentent
qu’une partie de l’outil de travail, sont 800 environ et qu’elles sont en grande
partie dans la main d’une ou de deux personnes physiques.

La bourse en capitalisation représentant le PIB, soit 1700 milliards environ, on voit qu’un millier de personnes doivent disposer chacune de 500 millions à 1 milliard d’euros en moyenne, et d’un revenu annuel de l’ordre de 50 millions à 100
millions, soit entre le quart et la moitié du revenu de l’Etat
français.

La construction de l’Europe : l’outil pour détruire le bien commun

La dette de l’Etat représente 66% du PNB, [2]
soit 1000 milliards d’euros (1000
GE).

Le budget de l’Etat représente environ 20 % du PNB, soit 300 milliards
d’euros. Le déficit atteint 60 milliards d’euros, soit 20 % du budget
environ, et le paiement des intérêts de la dette environ le même chiffre, versé
donc en grande partie aux 0.5% les plus riches (qui possèdent notamment
les actions des institutions financières multinationales ou privatisées lesquelles
étaient nationalisées avant Balladur et Jospin).

250 milliards d’euros, perçus
autrefois par la collectivité, le sont donc aujourd’hui par cette petite partie de
la population.

En 1990 (avant Maastricht et les privatisations massives), et avant 1985 (date
du début de la libéralisation du secteur bancaire), la bourse ne représentait
que 10 % du PNB, avec un rendement de moins de 5% . Une grande partie de
l’économie était contrôlée ou possédée par l’Etat (25% directement).

En effet à
la libération, les nationalisations massives, en particulier du réseau bancaire,
d’assurance, des transports, de l’énergie, et les développements techniques
des décennies suivantes (Airbus, Ariane, Télécom, nucléaire, TGV, Télévision,
armement...) avaient permis le développement d’un état acteur industriel majeur dans notre pays.

Actuellement la bourse représente 100 % du PNB, soit 1700 milliards d’euros
(1700 GE) environ, dont 50 % possédés par les non résidents. Les 0.5 % les
plus riches ne prenaient sans doute qu’une valeur marginale sur l’économie
(quelques pour cent) puisque les secteurs les plus rentables, de caractère monopolistique notamment (banques, communication, TV, énergie...) appartenaient `a l’Etat . Ce qui les faisait quand même 10 fois plus riches que la
moyenne sans doute. Elle ne leur donnait pas droit de vie et de mort sur le
pays et les citoyens.

Depuis 1990 un transfert massif a eu lieu des revenus du travail vers le capital, de l’ordre de 10 % (Le Monde 25 janvier 2005), ce qui correspond `a
l’enrichissement massif des 0.5% les plus riches et l’extension massive de
leur domaine de domination sur l’économie (privatisation, déréglementation,
marchandisation). En effet les revenus du capital, lorsque les banques et autres
grandes industries étaient nationalisées, étaient réinvesties par l’Etat, et donc
bénéficiaient à tous (investissements TGV, nucléaire, télécom). Ils compensaient la faiblesse de certaines ressources.

Sur cette réserve, le capital prélevait 23% du PNB, 33 % actuellement, les
salaires passant de 68 % `a 58 % (Xavier Timbeau, OFCE janvier 2002). Si on
enlève les incontournables prélèvements (assurances, retraites, investissements
et provisions diverses), on voit l’augmentation de la richesse et du rendement
de cette richesse, recevant notamment ces 10 % du PNB en plus, soit 150 mil-
liards environ - pour une infime minorité).

De surcroît une partie du
rendement capitalistique qui revenait à l’Etat ou à des institutions collectives
(assurances, mutuelles), vont maintenant enrichir la minorité la plus riche, qui
s’en empare, et reçoit donc de l’ordre de 250 milliards d’euros, ce
qui leur fait 400 milliards d’euros en tout.

Le processus en oeuvre depuis plus de 20 ans a donc consisté à détruire l’Etat
en tant qu’acteur économique indépendant, en détruisant ses ressources. Pour
faire accepter une telle évolution, les « élites » ont mis en place « l’Europe ».

Celle-ci a consisté essentiellement à imposer le démantèlement de tout l’appareil
économique possédé par tous au profit d’une infime minorité, et à ce que
les pays de « l’union » acceptent de créer une dépendance totale à l’égard des
opérateurs industriels et financiers internationaux. Simultanément, on imposait aux pays de vendre leurs services publics et leurs industries nationales
à des acteurs privés étrangers, et on aidait les milliardaires de chaque pays
à prendre des positions de force dans des pays étrangers.

Ainsi les revenus
de ces oligarques étaient couverts par des accord internationaux, et garantis
contre toute menace “sociale” à l’intérieur de leurs frontières, et les citoyens
“ordinaires” (99% de la population), dépouillés, au nom de la “concurrence”,
de tout droit de regard sur leur industrie, leur agriculture, leurs transports,
leur énergie, et demain leur défense, leur instruction publique, leur santé...

Ceci est appelé “mondialisation”. Les accords internationaux (OMC, Maastricht, “Constitution européenne”...), que les 3 membres de la “triade SSB
ont toujours soutenus et qu’ils se proposent d’amplifier au travers de la poursuite de la “construction européenne”, servent à masquer le phénomène, cacher
les responsables et les bénéficiaires, endormir la population face à un avenir
d’esclavage et de périls (guerriers, écologiques, intellectuels...).

Remarquons que les 4 grands candidats (Le Pen, Sarkozy, Royal, Bayrou) sont
tous pour l’ultralibéralisme, car aucun ne veut renationaliser ce qui a été volé
à la République, et veulent aggraver le système (santé, éducation, autonomie
de l’université...)

Remarquons que le Pen, grand pourfendeur de l’étranger en France, ne dit
mot sur le bradage faramineux des biens de l’Etat au profit des trusts multi-
nationaux, et des investissements faramineux des oligarques français dans tous
les pays à bas salaires.

Remarquons enfin que les 3 grands partis “raisonnables”, sont les seuls représentés
et représentatifs des organisations françaises ( le Siècle) et étrangères (Trilatérale, groupe de Bildenberg...) qui se proposent, par un gouvernement
“raisonnable” mondial, de détruire en réalité toute véritable démocratie et
d’interdire à la masse de la population l’accès à un niveau de vie, matériel et
culturel, qui leur permettrait une vie digne et libre.

La dette comme prétexte, les déficits entretenus

La dette de l’Etat représente moins de 3 ans de revenus pour moins de 0.5
% de la population. Si elle “acceptait” de gagner (ceci n’est bien sûr qu’une
simple hypothèse...), au lieu de 1 million par an d’euros, 500000 euros par an,
soit 40 SMIC, on pourrait rembourser la dette en 5 ans..., sans détruire la
poste, la santé, les arsenaux, l’enseignement, etc.

Notons que la “dette” est encore inférieure aux actifs de l’Etat. Plus, en réalité,
selon le rapport de l’INSEE, l’actif de l’Etat a même augmenté de 244 à 359
milliards de 1996 à 2003. Le but est en réalité de détruire des ressources de
l’Etat pour en faire bénéficier les oligarques et leurs compères étrangers.

La dette de l’Etat a été amputée, par les divers gouvernements, des retraites. Ainsi, la dette que l’Etat avait contractée envers ses créanciers travailleurs a
été discriminée par rapport à celle des banques et des oligarques (Bettencourt,
Bolloré, Breton, Citroën, Dassault, Lagardère, Lazard, Pébereau, Peugeot,
Pinault, Rothschild, etc. ...), tous appartenant aux plus riches des Français, et
donnant bien sûr des leçons d’économie et d’éthique (par exemple le rapport
Camdessus avec le président d’Emmaüs).

Pour eux cette dette devient partie des “dépenses à
réduire”, alors que l’autre dette, envers les capitalistes, est “une contrainte”.
Le déficit des retraites (ou de la sécurité sociale) apparaît donc comme :

1) très inférieur (3-6 milliards d’euros, contre 400 milliards d’euros) aux revenus exorbitants de l’infime minorité qui dirige le pays (0.5%
de la population) ;

2) un prétexte pour démolir des institutions fonctionnant au service de tous,
en rompant unilatéralement le contrat social (sous prétexte de s’attaquer aux
“privilèges acquis”, ridicules par rapport à celui des actionnaires, d’EDF par
exemple), déstabilisent les personnels, corrompant ou détruisant les syndicats,
les partis politiques, les associations.

La diminution des ressources de l’Etat (EDF, autoroutes, PMU, ELF, banques...), parallèle et supérieure à celle des dépenses, est donc justifiée dans les
discours adressés à une population que l’on tient à l’écart des chiffres réels, par
des “économies”, alors qu’elle induit des dépenses exorbitantes pour la population (télécom, énergie, poste, santé, éducation...), associée à des revenus toujours croissants pour cette minorité enrichie sur les décombres du bien public.

C’est le modèle “raisonnable”, promu et mis en place au nom de l’Europe, par
les candidats “officiels”, ainsi que par le FN (sans trop le dire) et les écologistes
(en le coloriant de slogans anti-lobbys).

Conclusion : voter pour la triade, c’est la barbarie assurée

La restauration d’une société civilisée, où le travail ne signifie pas exploitation,
harcèlement et destruction des droits élémentaires, et où la consommation entraîne la dépendance totale du plus grand nombre envers les grandes firmes,
implique que la population se donne des instruments politiques pour renationaliser les entreprises publiques, établir une fiscalité moins dure au salaire,
rétablir le salaire direct et indirect, etc.

Il faut donc

1) Revenir sur l’acquisition illégitime (et anticonstitutionnelle, car les monopoles
doivent être, selon la constitution, nationalisés) par cette minorité du pouvoir
et de la richesse du pays.
 [3]

2) Faire la lumière sur les conditions dans lesquelles cette minorité a pu
s’emparer des biens privatisés, pour en particulier éclairer la population sur
les dangers de certaines politiques
.

3) Suspendre immédiatement l’application des traités contraires aux intérêts,
aux principes et à la volonté du peuple français. Et ensuite d’en négocier
l’abrogation
.

Le but de la triade SSB est à l’opposé : maintenir et accroître cette domination,
par le biais de l’Europe, avec l’aide de ses compères étrangers. Si elle peut avoir
les mains libres, quelle que soit son champion, l’avenir sera bien sombre. C’est
le sens de l’appel à “voter utile”, pour que le peuple renonce à ses droits
d’expression, et de souveraineté.


Ce petit texte a bénéficié des critiques, commentaires, corrections, suggestions de nombreux amis, qu’ils en soient remerciés.


[1En mathématiques une interpolation est une opération par laquelle on calcule la position d’un point dans une courbe pour laquelle on ne dispose pas d’équation. La courbe n’étant définie que par un ensemble de points, on est donc contraint d’estimer localement son équation

[2Le PNB est la valeur totale de la production finale de biens et de services d’un pays au cours d’une année. À la différence du PIB, le PNB inclut les revenus nets provenant de l’étranger, c’est-à-dire le rendement sur les investissements faits à l’étranger moins le rendement sur les investissements étrangers faits dans le pays. Le PNB est national parce qu’il reflète la valeur ajoutée produite par les résidents du pays en question (principe de nationalité) mais il n’est pas intérieur parce qu’une partie de cette valeur ajoutée est produite à l’étranger (le PIB est lui basé sur le principe de territorialité).
-  PNB = PIB + solde extérieur
-  PNB = PIB + revenus des facteurs en provenance de l’extérieur - revenus des facteurs versés à l’extérieur

[3Il existe souvent, dans la gauche marxiste, une contradiction : on ne peut à la
fois demander la renationalisation, condamner les privatisations, et prétendre
qu’il n’y a aucune différence lorsque l’Etat possède des entreprises et des services publics et lorsque ceux-ci sont dans la main des oligarques.
Dans la réalité
la possession de cette puissance économique par l’Etat, conséquence notamment de l’incapacité de la plus grande partie de l’oligarchie française au cours
des siècles précédents et de sa trahison au cours de la seconde guerre mondiale, a toujours été pour la plus grande partie du peuple un facteur de progrès
et de liberté. La nationalisation des grands moyens de production n’est pas
une condition suffisante, mais sans aucun doute une condition nécessaire de la
liberté et de la dignité.

Sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles :
- Le PC a participé, dans le gouvernement Jospin, à la plus grande vague de
privatisation depuis des siècles.
- LO a refusé d’appeler à voter “NON” au référendum sur Maastricht.
- La gauche “antilibérale” n’a pu s’entendre sur un programme de gouvernement.



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