Bilan du maire (2001-2007) : HISTOIRE D’ « O »

samedi 24 mars 2007
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Privatiser , c’est cher pour tous , mais la garantie de profit maximun pour quelques uns !

Il est des vérités bonnes à dire !

- Dans le droit-fil du ton général de la brochure consacrée au bilan de son mandat 2001/2007, et dédiée à sa gloire, Arthur PAECHT aborde le sujet de l’eau.

- Encore une fois, comme dans d’autres domaines, le maire pêche par grave omission.

- Le titre consacré à ce chapitre est éloquent Entretenir, Réhabiliter, Innover.

- Le maire ose écrire : « Après des années de négligence, les canalisations seynoises présentaient, par endroits de graves signes d’usure.
En six ans, le bilan est transparent : 11 km de tuyaux renouvelés, 2km créés.
Il faut ajouter à cela les 2,5 km d’eau potable créés en2006 sur le nouveau cours Toussaint MERLE. »

- Précision : cet équipement n’est pas, en vérité, un équipement public.

- Pour l’essentiel, il s’agit d’alimenter les immeubles privés construits par les promoteurs. Mais « CHUTT », ne révélons pas que l’argent public est utilisé pour faciliter l’utilisation des capitaux privés.

- Ces propos visent, comme d’habitude, à faire porter à ses prédécesseurs le poids des
dépenses qu’il est tenu d’engager.

- Mais là il se trompe de cible. Rappelons des faits historiques.

- Le 2 juillet 1987 [1] la presse annonce aux seynois et aux agents de ses services la privatisation du service d’enlèvement des ordures ménagères, de l’eau et de l’assainissement, suscitant la colère des personnels et un conflit, marqué par une grève de 30 jours, connu sous le nom « des 81 » pour les 81 agents licenciés [2] et un recours devant le Tribunal Administratif conclu en janvier 1989 par l’annulation des décisions du maire et un jugement qui consacrera la justesse des arguments juridiques développés par le syndicat CGT , et fera jurisprudence, réaffirmant que les fonctionnaires territoriaux sont propriétaires de leur grade et emploi.

- Cette décision de la juridiction administrative obligera le maire à réintégrer les agents licenciés et à les verser au Centre de Gestion de la Fonction publique territoriale, aux frais de la collectivité.

- L’auteur de cette décision dont nous subissons encore aujourd’hui les dégâts n’est autre que l’ami politique d’Arthur PAECHT Charles SCAGLIA.

- Ce faisant, SCAGLIA bradait au privé, représenté aujourd’hui par la SEERC un service de pointe, doté d’un système ultra moderne et automatique de surveillance à distance des installations, réalisation-pilote visitée par des maires venus de toute l’EUROPE.

- Tout cela accompagné de réservoirs de grande capacité qui donnent à notre ville une importante autonomie en cas de pénurie.

- Encore de nos jours LA SEYNE ne connaît pas les coupures d’eau.

- Elle possédait même ses propres stations de pompage cédées avec le réseau !!!

- Cela fait donc 20 ans cette année que la SEERC est, par la volonté des amis politiques d’Arthur PAECHT, responsable de l’entretien des installations d’eau, qu’elle a reçues en cadeau, mais que les contribuables seynois ont payées de leurs deniers et continuent de le faire par le prix de l’eau, excessif dans notre commune, comme il l’est dans toutes les communes où le service public a été privatisé. [3]

- Les mêmes propos pourraient être tenus pour le réseau d’eaux usées, inexistant après la fin de la guerre et créé par Toussaint MERLE et ses successeurs communistes !!
Réseau privatisé par l’équipe municipale UDF/PR, conduite par SCAGLIA/ATTILA, et de sinistre mémoire.

Mais de cela PAECHT ne parle pas !

PEUR d’être pris en flagrant délit de mensonge ?

« Un acte vaut cinq dires » HENRI IV

Louis BLANC, Christian BARLO, Joseph PENTAGROSSA,
Militants communistes

http://www.pcf-seynois.lesud83.fr/

vendredi 23 mars 2007,


[1NDLR : C’est dans la même période que le pouvoir annonce sa décision de fermer les chantiers navals de La Seyne et La Ciotat...pure coincidence !

[2NDLR : Cette lutte occasionnera de multiples manifestations et actions dans la ville et notamment une manifestation régionale monstre à l’appel de la CGT, actions qui ne sont pas étrangères, on s’en doute, à la décision du tribunal.

[3NDLR : Le passage au privé en 1987 avit entraîné une augmentation de 500% du prix de l’eau !



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