Contes d’hiver et d’été

jeudi 14 juillet 2005
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Trois contes envoyés par le comité chômeurs et que nous publions volontiers !!!

Mr GAUDIN, l’ironie et les pauvres ! ! !

• Nous venons vous conter la suite de la magnifique histoire de Mr M*. Pour ceux qui s’en souviennent Mr M s’était trouvé à la rue quelques jours avant Noël dans des circonstances peu ordinaires. En effet, un soir en rentrant chez lui avec son fils de 14 ans, il trouve une affiche, délicatement placardée sur la porte de son logement et l’informant que son appartement et quelques autres étaient fermés suite à un arrêté municipal de mise en péril, pris un mois auparavant dans l’intérêt bien évidemment des locataires et dont la mairie, le propriétaire et le gentil syndic lui faisaient la surprise.

• Après maintes démarches restées sans résultat pour que la municipalité remplisse son rôle, c’est à dire reloger Mr M. puisque le généreux propriétaire ne lui proposait que le couloir de l’immeuble voisin, le Comité Chômeurs réquisitionne un appartement géré par la Mairie (réservé aux Rmistes et vide depuis 7 mois) pour y installer Mr.M et lui permettre de passer Noël dans un logement décent.

• Dans les jours qui suivent Mr M. assigne le propriétaire pour faute de relogement, et gagne le procès (ce qui ne l’autorise guère qu’à récupérer ses meubles ce qu’il avait déjà fait avec notre aide « illégale »). Au passage observons que la Mairie aurait pu être également condamnée car elle n’a pas rempli son rôle en cas de défaillance du bailleur.

• Le comble de l’ironie, Mr M. reçoit un aimable courrier de la mairie, qui l’accuse d’occuper, « un appartement réservé pour des opérations de relogement dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne » ! ! !

• En 6 mois, la mairie n’a pas relogé Mr M., elle lui a proposé à deux reprises des logements temporaires, alors tant qu’à avoir du temporaire Mr M. se sent très à l’aise dans son logement actuel pour lequel - faut-il le rappeler - il ne demande qu’à payer un loyer.

• Petite cerise sur le gâteau, le 10 Mai dernier Mr M. recevait un courrier de la CAF , qui attestait que son ex-propriétaire continuait bien à percevoir, (pour l’ancien logement vide depuis décembre et dans lequel aucun travaux n’a commencé) tous les mois l’allocation logement pour un montant de 235,68ââ€Å¡¬ par mois. A ce jour la CAF alertée par nos soins n’a toujours pas répondu

• Mr M. est toujours menacé d’être expulsé d’un appartement réservé au relogement des personnes dans sa situation. En ce 14 juillet il reste en plus des appartements de nombreuses bastilles à prendre !

PS : plusieurs aberrations de justice sociale se sont glissées dans ce texte, si vous les retrouvez vous gagnez une visite guidée des 33 000 logements vides de Marseille.

* Contes de Noël I et II en documents joints

La commission logement du comité



Documents joints

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