Quel avenir pour l’emploi industriel à Arles ?...

...et en Europe !
mardi 23 janvier 2007
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Telle était la question posée lors du débat public organisé par l’ul cgt d’arles,l’ud cgt 13,la fédération agro-alimentaire cgt et le comité des chômeurs cgt lustucru-riz a Arles le 18 decembre 2006.

Malgré le fait que je n’ai pas passé (par dilettantisme) l’info sur le site, la salle jean et pons Dedieu était trop petite, démontrant aux penseurs zélés de la pensée capitaliste, que, quand ça touche la vie et l’avenir des citoyens ceux-ci répondent présents y compris a 1 semaine de noël.

La ré industrialisation du pays va être une de question majeure de la campagne électorale qui s’ouvre c’est ce qui est ressorti du débat avec des interventions très argumentées sur la nécessité d’ouvrir des perspectives d’emplois pérennes notamment dans les 2 secteurs d’activité : la riziculture et les salins, secteurs essentiels pour l’avenir économique et écologique de la Camargue.

Rétablir les frontières ou faire l’Europe sociale

Le contenu et la qualité des interventions, à partir de ces réalités a pointé aussi les aspirations profondes à une société anti-capitaliste où le peuple dans le cadre d’une nation souveraine ,se donne les moyens de maîtriser son avenir en favorisant des coopérations mutuellement avantageuses dans le respect de chaque peuple.
La question du rétablissement des frontières a mis en difficultés le président de la région et le maire d’Arles qui répondent que l’Europe existant, il faut essayer de l’améliorer.

Ce positionnement entretient l’illusion que l’Europe pourrait être « sociale »

Or, cette « Europe » a été construite par et pour les capitalistes qui veulent imposer une domination sur les peuples pour faire le plus de fric possible avec la complicité de nombreux politiciens notamment ceux qui ont appelé à voter « oui » à la constitution européenne !!
On voit bien aujourd’hui leur démarche qui aide l’accélération des délocalisations, la casse des acquis sociaux, des services publics, les atteintes à la démocratie (adoption en catimini de la directive Bolkenstein,projet d’une « nouvelle constitution Européenne, poursuite des privatisations....)

Alors parler d’Europe « sociale » c’est continuer à entretenir un flou dans les esprits empêchant une véritable politique nouvelle de droits et d’acquis sociaux pour les travailleurs, .

Cette démarche cautionne l’Europe des capitalistes !!

Car comment parler d’Europe sociale si on ne sort pas de Maastricht ? Comment faire l’Europe sociale dans un espace qui est d’abord un grand marché pour le bénéfice des multinationales ? Comment faire l’Europe sociale si tout à la fois on ne change pas les choses dans chaque pays et l’on ne revoit pas radicalement les relations entre les nations ?

Face à cette UE que l’on nous présente comme incontournable et au nom de laquelle sont justifiés tous les choix anti sociaux, serait-on incapables en France et en Europe d’inventer, à l’instar de l’ALBA en Amérique du Sud, d’autres formes de coopérations entre les peuples ?

Pour en revenir à Lustucru la fermeture de l’entreprise est dûe au choix de Panzani de délocaliser l’entreprise en Italie non parce que le groupe est en difficulté (encore que cela ne serait pas une raison acceptable) mais pour quelques centimes d’économie sur la main d’oeuvre par kilo produit. N’y a-t-il aucun moyen politique de l’empêcher ?

Ce sont quand même les politiques qui gouvernent !

Prendre des mesures contre les délocalisations est ce faire preuve de nationalisme ou au contraire promouvoir la liberté du droit au travail pour tous face au libéralisme qui est la liberté de s’enrichir pour quelques uns au détriment de l’ensemble ?

Nationaliser la filière riz s’oppose-t-il aux intérêts des travailleurs français et italiens ou au contraire cela pose-t-il les bases de coopérations basées sur les richesses à échanger non en fonction de la valeur dollar (ou euro) au nom de la loi arbitraire et faussée de l’offre et de la demande, mais en fonction de la valeur travail seule "monnaie" d’échange réellement égalitaire ?

Nous l’avons déjà dit dans Rouge Midi, quand le Venezuela et le Mali passent un accord pétrole contre coton, ils posent en grand la question d’un autre ordre économique mondial...et Chavez est présenté comme un nationaliste puisqu’il refuse de se soumettre aux lois du capitalisme international !!!

Changeons les règles et l’échelle des valeurs, gagnons pays par pays des choix anticapitalistes et seront alors posées les bases d’un nouvel internationalisme



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